Donc dans cette article on nous dit que le titre du film fait référence à une oeuvre de Dali sur le poète Lorca dont le titre était Al Limite et qui parle des limites de ce qui est convenable
Ian Gibson cité au générique a lui écrit de nombreuses bio sur Dali et Lorca donc l'histoire du film ne peut être inconnu du grand public pourtnat une foundation S Dali lors d'un gala a précisé qu'il n'était pas d'accord avec le contenu du film. Même si on savait que Dali était quelqu'un d'instable et de conservateur politiquement, le film le montre flirtant avec le fachisme et l'homosexualité
Les espagnols connaissent le contexte historique, ce qui n'est pas le cas des spectateurs étrangers et cela peut les perturber
Puis il parle du casting et de l'accent de Beltran qui est parfois incompréhensible sauf lorsqu'il récite de la poèsie ( qui parle beaucoup de la mort) et il manque de sensualité et de luxure par rapport au vrai poète
Rob quant à lui simule son accent espagnol (Sans blague!!!)
Il parle ensuite du réalisateur Paul Morrison et des ses anciens films ( Solomon and Gaenor qui parle d'une romance entre un gallois et une juive et Wondrous Oblivion qui parle du cricket à Londres après la guerre)
Ce qui est super dans le film c'est l'image de l'Espagne dans les années 20 et 30. Ils n'ont pas tourné dans l'école où dali et Lorca ont réellement vécu mais la réplique des lieux est superbe et fidèle à l'ambiance de l'époque. Les décors sont magnifiques 'surtout ceux de la scène où Lorca et Dali échangent un baiser au clair de lune.
Film fidèle à la réalité sauf pour les personnages féminins mais l'intrigue est mal ficelée (1ere partie trop rapide, et les 30 dernières minutes sont très longues.
Le réalisateur aurait mieux fait de faire un documentaire mais le film reste séduisant
Si Morrison avait eu le courage de filmer uniquement en espagnol ou en angalis sans accent, la BO aurait pu être en corrélation avec les magnifiques effets visuels