[Presse] GQ Style Magazine (UK) - Septembre 2009

les scans trop petits sont totalement illisibles



source : robert-pattinson.co.uk via robsessed

C'est dommage ça a l'air intéressant mais bon on aura peut être d'autres scans plus tard

enfin on a les scans visibles



source : mrpattinson.com

1ère page :
Jeune, sexy et assez étrange. Ce héros incarne le romantisme moderne. Michael Bracewell s'est demandé si Robert Pattinson pouvait rivaliser avec Brando ou Dean.

Rappel de la scène où Edward sauve Bella à Port Angeles. Le journaliste évoque le statut de star de Rob et cite une anecdote, celle d'un événement à San Francisco où une jeune fille s'est cassée le bras à cause de la foule difficile à contenir. Il dit que le portrait fait par Rob d'Edward est celui d'un vampire tiraillé par la colère et la confusion morale. Twilight est selon le journaliste une extension de Johnny (Marlon Brando) dans "L'équipée sauvage" et de Jim Stark (James Dean) dans "La fureur de vivre".

Quand les gens choisissent une idole, souvent ils le font par rapport à la qualité novatrice et non pas sur sa beauté.

Le phénomène est né avec Elvis dont les performances déchainaient les passions.

3ème page:

La première chanson qu'avait alors sortie Elvis avait été définie comme un "pshychodrame" . On avait l'impression qu'il était possédé tellement il se déhanchait sur scène.

Et c'est cette notion qui définit le héros. Il est dangereux, érotique, suscite la violence et l'attrait sexuel. Il cite ensuite Edward "Je n'ai jamais eu autant envie de sang" et dit que cette réplique a fait couler des larmes dans les cinémas du monde entier.

Le journaliste rapproche l'interprétation de Rob à celle de James Dean et de Paul Newman dans "Le plus sauvage d'entre tous". Ils sont tous en lutte intérieur et socialement inadaptés. Ce sont des êtres qui ont des failles : ils peuvent faillir, ils ne parlent pas ils bafouillent. Ils sont conscients de leurs propres échecs. Ils ont le tempérament des "geeks" (les personnes qui font partie des clubs échecs, maths etc...) et pas celui d'un leader. Ils sont en rébellion mais en même temps ils sont conservateurs.

Pattinson est un beau jeune homme mais cela ne suffit pas. Dans les interviews, il dit qu'il y a longtemps qu'il ne surveille plus son téléphone. Ce qui n'est pas dans l'air du temps : tout le monde regarde son téléphone pour vérifier ses messages ou ses appels. Il cite ensuite son rôle de Dali dans "Little Ashes" qui tend à prouver que Rob est très intelligent et que cette valeur n'a pas de prix.

4ème page:

Le journaliste dit que Rob a refusé de faire de Cullen le petit ami idéal. Il dit qu'au contraire il a adopté le style des pré-Raphaelites (cheveux roux, peau blanche et yeux sombres). Il a choisi de faire de Edward un mélancolique.

Tous comme les personnages de Brando et Dean, celui de Rob est un reclus qui est en retrait de la société .

Dans les années 50 et 60, les adolescents cherchaient des icônes capables d'incarner leur frustation et Dean/Brando ont lancé les personnages pour incarner cela. L'attrait sexuel résidait dans la distance, un look sulfureux et un silence. Bref le solitaire.
Edward a un aspect à la fois mélancolique et moralisateur. Ses désirs sont romantiques et non sexuels. Il est l'ennemi de la convention et il incarne celui qui porte un fardeau.
Pattinson incarne donc la sensibilité d'une génération qui se fiche des nouvelles technologies.

Le classicisme et le romantisme du 19ème siècle ont transformé en icône des poètes comme Keats ou Byron.

Edward Cullen pourrait reprendre le flambeau.

J'aime vraiment bien cet article , toutes les comparaisons y sont parfaites et le journaliste propose une vision d'Edward qui correspond bien à l'interprétation de Rob. Il semble aussi avoir cerné sa personnalité.

Un article comme on aimerait en lire plus souvent. les références sont flatteuses.

merci ptiteaurel