[Web] Interview avec The Irish Times - 08.06.2012

ROBERT PATTINSON is taking his first few steps on a long road. You don’t get any sense that he is ashamed of Twilght. He would be a fool (and he’s no fool) to adopt any such stance. One can, after all, safely assume that the adaptations of Stephenie Meyer’s vampire novels have put him in a position where he need never work again. But, as the final part looms, he wants to put some distance between himself and the pale, dreamy Edward Cullen.

The latest lunge for freedom involves a fascinating collaboration with David Cronenberg. The Canadian director’s Cosmopolis, adapted from a novel by Don DeLillo, finds the Tsar of Cheekbones playing a young asset manager confined within an absurdly well-appointed limousine.

Pattinson has arrived in Cannes to promote the film. But nobody is allowing him to escape his past life. Why, Eric Packer, the protagonist of Cosmopolis, is just a another class of vampire, is he not? Pattinson must identify with him personally. Like Mr Packer, the actor – a victim of hyper-fame – is driven into a class of seclusion.

“I’m not the best self-analyst,” Pattinson says in his polite accent. “I can’t consciously bring anything from my life into my work. I don’t know. He is just trying to find something. It’s about the hopelessness of it all. It’s about the claustrophobia of being looked at. I wasn’t that much of a social person anyway. So, I don’t really care. Why can I not just answer the question?”

Raised in outer London, Pattinson spent some time as a model before drifting into acting. He remembers, with some embarrassment, securing a role in Mira Nair’s Vanity Fair, then turning up at the premiere to find that all his scenes had been cut. Further inconveniences followed. He was sacked from a play in the Royal Court. But he then managed to gain a part in the cinematic behemoth that was Harry Potter. Unfortunately, Cedric Diggory was among of the select band of Hogwarts students to be killed off. What were the odds?

Then came Twilight, and much to his surprise, he soon found himself an object of fanatical desire. But he does seem to be telling the truth when he claims that he prefers the quiet life. He has, for example, kept admirably quiet about his relationship with Twilight co-star Kristen Stewart.

“When you are followed constantly by fanatical fans, you try to eliminate the times you come up against them. That’s why I hide myself sometimes,” he said recently.

A serious cinema nut, he was never likely to resists the opportunity to work with Cronenberg. The director of Dead Ringers, The Fly and Eastern Promises remains the most singular cinematic terrorist of his era. Pattinson does not pause when asked what drew him to Cosmopolis.

“Cronenberg, obviously! I have played in only a few films, and none of them came close to what I expected working with him would be like. I wasn’t disappointed. I knew he would be very creative, and that it would be a real experience,” he says.

But David is an odd, fellow, is he not? The most cerebral director ever to launch a horror career, he is more likely to reference Freud and Nietzsche than Wes Craven or George A Romero. “For preparation, I spent two weeks in my hotel room worrying and confusing myself,” he laughs. “The weekend before we began shooting, I phoned David and said I want to ask one question: ‘Do you want to talk about the movie for a second?’ I went round to his house and he said: ‘Let’s just start and something will happen’.”

He furrows his magnificent brow and whitters some more about the poetry of the script, before breaking down.

“If you’re trying to do something in a cerebral way, it becomes about ego. Actors aren’t supposed to be intelligent.”

He does himself a disservice. Pattinson has the chops to separate himself from young Mr Cullen and forge a career among the living. But it is a long, long road. Be aware, Robert. Fifty years on from Dr No, journalists are still asking Sean Connery about James Bond.

source via spunk ransom

Robert Pattinson fait ses premiers pas sur une longue route. Vous n'obtenez pas de lui qu'il a honte de Twilight. Il serait fou (et il n'est pas sot) pour adopter une telle position. On peut, après tout, sans risque supposer que les adaptations des romans de vampire de Stephenie Meyer l'ont mis dans une position où il devra plus jamais travailler. Mais, alors que la dernière partie va toucher à sa fin , il veut mettre une certaine distance entre lui et le pâle, et rêveur Edward Cullen.

La dernière fente de liberté implique une collaboration passionnante avec David Cronenberg. Le réalisateur canadien de Cosmopolis, adapté d'un roman de Don DeLillo, le tsar des pommettes montre un jeune gestionnaire d'actifs confiné dans une absurde et bien-nommé limousine.

Robert Pattinson est arrivé à Cannes pour promouvoir le film. Mais personne ne lui permet d' échapper à sa vie passée. Pourquoi, Eric Packer, le protagoniste de Cosmopolis, est juste une autre classe du vampire, non? Robert Pattinson doit s'identifier à lui Comme M. Packer, l'acteur - une victime de l'hyper-célébrité - est entraîné dans la classe d'isolement.

"Je ne suis pas le meilleur pour m'analyser," dit Robert Pattinson dans son accent poli. "Je ne peux pas consciemment apporter quelque chose de ma vie dans mon travail. Je ne sais pas. Il est juste en train d'essayer de trouver quelque chose. Il s'agit de l'inutilité de tout cela. Il s'agit de la claustrophobie d'être observé. Je n'étais pas beaucoup plus cette personne sociale de toute façon. Donc, je ne m'inquiète pas vraiment. Pourquoi ne puis-je pas tout simplement répondre à la question? "

Élevé dans la périphérie de Londres, Robert Pattinson a passé quelque temps comme mannequin, avant de plonger dans la comédie. Il se souvient, avec un certain embarras, d'avoir eu un rôle dans le film de Mira Nair , Vanity Fair, puis, d'être arrivé à l'avant première pour constater que toutes ses scènes avaient été coupées au montage. Puis ont suivi d'autres déconvenues. Il a été renvoyé de la pièce au Royal Court. Mais ensuite, il a réussi à obtenir un rôle dans le film Harry Potter. Malheureusement, Cedric Diggory faisait partie du groupe restreint d'étudiants de Poudlard à être tué. Quelles étaient les chances?

Puis est arrivé Twilight, et à sa grande surprise, il se retrouva bientôt objet de désir fanatique. Mais il semble dire la vérité quand il affirme qu'il préfère une vie tranquille. Il a, par exemple, admirablement gardé le silence sur sa relation avec sa collègue deTwilight Kristen Stewart.

"Lorsque vous êtes constamment suivi par des fans fanatiques, vous essayez d'éliminer les moments où vous allez à leur encontre. C'est pourquoi je me cache parfois, "a t-il dit récemment.

Un érudit de cinéma , il n'a jamais résisté à l'occasion de travailler avec Cronenberg. Le réalisateur de Dead Ringers, La Mouche et Eastern Promises reste le terroriste le plus singulier du cinéma de son époque. Robert Pattinson ne s'arrête pas lorsqu'on lui a demandé ce qui l'a attiré dans Cosmopolis.

"Cronenberg, évidemment! J'ai joué dans quelques films seulement, et aucun d'eux n'était proche de ce que je pouvais m'attendre en travaillant avec lui. Je n'ai pas été déçu. Je savais qu'il serait très créatif, et que ce serait une véritable expérience », dit-il.

Mais David est une drôle de personne, non? Le réalisateur le plus cérébrale à se lancer dans une carrière d'horreur, est le plus susceptible de faire référence à Freud et à Nietzsche que Wes Craven ou George A Romero. "Pour la préparation, j'ai passé deux semaines dans ma chambre d'hôtel à m' inquiéter et à être confus," dit il en riant. "Le week-end avant le début du tournage, j'ai téléphoné à David et je lui aidit que je voulais lui poser une question:« Veux tu parler du film juste une seconde «Je suis allé chez lui et il a dit:« Laisse nous commencer et quelque chose va se passer ".
Il sourcille magnifiquement et parle un peu plus de la poésie du script avant de se poursuivre.

"Si vous essayez de faire quelque chose d'une manière cérébrale, ça devient de l'ego. Les acteurs ne sont pas censés être intelligents. "

Il ne rend pas service. Robert Pattinson a les capacités de se séparer du jeune M. Cullen et se forger une carrière parmi les vivants. Mais c'est une longue, longue route. Faites attention, Robert. Cinquante ans après Dr No, les journalistes posent tooujours des questions à Sean Connery sur James Bond.