[Presse] Skip Magazine - Juin 2012

Traduction anglaise

Out of the Twilight. Robert Pattinson interview

Not at all afraid of the daylight. Robert Pattinson now plays in a new league: In David Cronenberg’s “Cosmopolis” he doesn’t show his teeth anymore, but much more naked skin and an interesting personality. A SKIP-talk about festivals and the financial crisis.

SKIP: You were a vampire in “Twilight” and an animal trainer in “Water for elephants”, but the stock speculator in “Cosmopolis” is definitely your strangest part so far. What will your fans think?
Robert: Of course, “Cosmopolis” is quite unusual, but if just one out of a hundred gets something out of it, I’m happy. To me, cinema is more than just entertainment.

SKIP: You’ve recently said, you didn’t want to make any movies for teenagers anymore.
Robert: I was misunderstood. I mean, the biggest percentage of people going to the movies, are young people – it would be insane to say I didn’t want to make movies for them anymore. Sometimes it’s just difficult to make movies that are restricted by the American MPAA-rating. Everything involving sex is being censored right away, while violence is much more accepted – that’s completely crazy! I don’t think there is anything particularly bad in “Cosmopolis”. I wouldn’t have been shocked by any of it at age thirteen – and if you think about, that nowadays every teenager is probably watching some hardcore porn on the internet anyway, it really puts it into perspective.

SKIP: Maybe it’s more the fact that there’s a lot of dialogue in “Cosmopolis” that could scare young people…
Robert: Exactly (laughs)! And the parents are gonna complain: “Hey! I don’t want my kids to be confronted with so many words at the same time!”

SKIP: What was your favorite moment in this past year?
Robert: To be invited to Cannes with “Cosmopolis”. I had been dreaming about being invited for ten years or so, to be in competition here. All those years during “Twilight” I always got asked: “Are you scared of being typecast as the teenage vampire? Are you scared you’ll never get another job?” And now my first job after “Twilight” leads me to Cannes.

SKIP: Eric Packer, whom you play in “Cosmopolis”, is a very strange character.
Robert: Yes, but right in the beginning I found something to connect to him. It’s funny, everybody keeps saying how this is a movie about the financial crisis. But I was more fascinated by the weird kind of humor, and that it’s almost lyrical. I liked the structure of the sentences, they almost sound instinctively right.

SKIP: Which is your favorite line?
Robert: “What you are smelling are my peanuts” (laughs). But there is more which I’d better not quote right now (grins). It’s so strange to see how people don’t really know whether they should laugh at certain scenes or not. “Cosmopolis” is one of those movies, where you could feel completely out of the loop, if you’re not paying attention from the beginning. I personally think the movie is hilariously funny. Some of the things Paul Giamatti says, are really brilliant: “I am currently experiencing my Korean panic attack” or “I believe my sexual organ is retreating into my body right now.” (laughs)

SKIP: So you laughed a lot on set?
Robert: Yes, all the time! For instance during the scene, in which I cry and say “my prostate is asymmetrical” – that’s so absurd! That something like this becomes part of a movie, is ridiculously brilliant.

SKIP: Has your approach to looking for parts changed now?
Robert: Sure, I’m older and more confident. I was always afraid that I would never get offered any roles like this one. And to be invited to Cannes on top of it all, you suddenly begin to really see yourself as an actor. I mean Wow, I can really do cool movies as well (laughs)! I have very recently signed on to a couple of projects which, at this time last year, I wouldn’t have thought I’d be able to do. In one of them I’ll play a soldier who was present when they arrested Saddam Hussein. To prepare I’ve spent some time with the guy and of course it’s very important for him that we get it right. That’s quite a lot of pressure – but I like it that way!

source scan : @twitter.com, traduction anglaise : SandraQ via Robstenation

Traduction à venir...

Sorti du Crépuscule. Interview de Robert Pattinson.

Pas du tout effrayé par la lumière du jour. Robert Pattinson joue maintenant dans une nouvelle ligue : Dans Cosmopolis de David Cronenberg il ne montre plus ses dents, mais beaucoup plus de peau et une personnalité intéressante. Il parle de festival et de la crise financière avec SKIP.

SKIP : Vous étiez un vampire dans "Twilight" et un dompteur d'animal dans "De l'eau pour les éléphants", mais le spéculateur financier dans "Cosmopolis" est définitivement le plus étrange de tous. Que vont penser vos fans ?

Robert : Bien sûr, "Cosmopolis" est assez inhabituel, mais si seulement une centaine d'entre eux comprennent quelque chose, je suis content. Pour moi, le cinéma est plus qu'un divertissement.

SKIP : Vous avez récemment dit que vous ne vouliez plus faire de films pour les adolescents.

Robert : J'ai été mal compris. Je veux dire, le pourcentage le plus important des personnes qui vont voir des films sont des adolescents - ce serait insensé de dire que je ne veux plus faire de film pour eux désormais. Parfois c'est difficile de faire un film qui est restreint par la classification américaine de MPAA. Tout ce qui implique du sexe est censuré directement, alors que la violence est plus tolérée - c'est complètement dingue ! Je ne pense pas qu'il y ait quelque chose de mal dans "Cosmopolis". Rien de tout ça ne m'aurait choqué à l'âge de 13 ans - et si vous y réfléchissez, de nos jours chaque adolescent regarde probablement du porno hardcore sur Internet de toute façon, ça met vraiment les choses en perspective.

SKIP : Peut-être que c'est plus le fait qu'il y a beaucoup de dialogues dans "Cosmopolis" qui peuvent effrayer les jeunes personnes...

Robert : Exactement (Rires) ! Et les parents s'en plaindront : "Eh ! Je ne veux pas que mes enfants soit confrontés à tant de mots en même temps !"

SKIP : Quel a été votre moment favori durant l'année passée ?

Robert : D'être invité à Cannes avec "Cosmopolis". Je rêvais d'y être invité depuis environ 10 ans, d'être en compétition là-bas. Toutes ces années durant "Twilight" on me demandait toujours : "Avez-vous peur d'être catégorisé comme le vampire adolescent ? Avez-vous peur de ne jamais avoir d'autre rôle ?" Et maintenant mon premier rôle après "Twilight" m'emmène à Cannes.

SKIP : Eric Packer, que vous interprétez dans "Cosmopolis", est un personnage très étrange.

Robert : Oui, mais dès le début j'ai trouvé quelque chose pour me lier à lui. C'est drôle, tout le monde n'arrête pas de dire à quel point c'est un film qui parle de la crise économique. Mais j'étais plus fasciné par le sens de l'humour bizarre, et c'est presque lyrique. J'aime la structure des phrases, elles sonnent presque instinctivement justes.

SKIP : Quelle est votre phrase préférée ?

Robert : "Pourquoi sentez-vous mes cacahuètes" (Rires). Mais il y en a plus que je ferais mieux de ne pas citer maintenant (il sourit largement). C'est si étrange de voir comment les gens ne comprennent pas vraiment s'ils doivent rires ou non durant certaines scènes. "Cosmopolis" est un de ces films, où vous pouvez vous sentir complètement à côté de la plaque, si vous ne faites pas attention dès le début. Personnellement je pense que le film est absolument hilarant. Certaines des choses que Paul Giamatti dit, sont vraiment brillantes : "J’expérimente actuellement mon attaque coréenne" ou "Je crois que mon organe sexuel est train de remonter dans mon corps en ce moment." (Rires)

SKIP : Donc vous avez beaucoup rigolé sur le tournage ?

Robert : Oui, tout le temps ! Par exemple, durant la scène dans laquelle je cris et dis "ma prostate est asymétrique" - c'est tellement absurde ! Que quelque chose comme ça devienne une partie d'un film est ridiculement brillant.

SKIP : Est-ce que la manière dont vous recherchez des rôles a changé maintenant ?

Robert : Bien sûr, je suis plus âgé et plus confiant. J'ai toujours eu peur que l'on ne m'offre jamais plus de rôle comme celui ci. Et d'être invité à Cannes par dessus tout, soudainement vous commencez vraiment à vous voir en tant qu'acteur. Je veux dire, Woaw, Je peux vraiment faire des films cool (Rires) ! J'ai récemment signé pour plusieurs projets, pour lesquels, l'an dernier, je n'aurais pas pensé en être capable. Dans l'un d'entre eux je vais jouer un soldat qui été présent quand ils ont arrêté Saddam Hussein. Pour me préparer j'ai passé quelque temps avec le mec et bien sûr c'est vraiment important pour lui que nous fassions les choses bien. C'est beaucoup de pression - Mais j'aime ça !