[Bel Ami] Critiques Médias

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Critique de The Skinny

Bel Ami, based on a Guy de Maupassant novel, marks the feature debut of directors Declan Donnellan and Nick Ormerod. The quality of the sets, costumes and cast belies the relatively small budget; Budapest replaces Paris – so, no Eiffel Tower or Moulin Rouge in sight. As the social-climbing George Duroy, Robert Pattinson is expected to carry the film, featuring in every scene. He undoubtedly looks the part but his determination to be taken seriously as an actor, while admirable, is evident too often, to the detriment of the film's authenticity. The more experienced actresses, particularly doe-eyed Christina Ricci, frequently steal the scenes they share with their leading man. Yet the biggest problem here is the utter lack of passion. As George beds woman after woman, with the specific intent of moving up the social ladder, the seduction is non-existent. So too is the hedonism and debauchery of Paris in the 1890s. George is a hollow character, but it is a shame that the film is too. [Becky Bartlett]

source via RobPattzNews

Traduction

The Skinny

Bel Ami, adapté du roman de Guy de Maupassant, marque le premier long métrage de Declan Donnellan et Nick Ormerod. La qualité des décors, des costumes et des acteurs contrebalancent le budget relativement faible; Budapest remplace Paris - oui, pas de Tour Eiffel ou de Moulin Rouge en vue. Dans la peau de l'arriviste George Duroy, Robert Pattinson devrait porter le film, le mettant en vedette dans chaque scène. Il a sans aucun doute l'apparence du rôle , mais sa détermination à être pris au sérieux en tant qu'acteur, tout en étant admirable, est évidente, trop souvent, au détriment de l'authenticité du film. Les actrices les plus expérimentées, en particulier Christina Ricci qui nous fait ses yeux de biches, volent souvent la vedette dans les scènes qu'ils partagent avec lui. Pourtant, le plus gros problème ici, c'est l'absence totale de passion. Comme Georgep passe de lits en lits et de femme en femme, avec l'intention de gravir l'échelle sociale, la séduction est inexistante.De même pour l'hédonisme et la débauche à Paris dans les années 1890. George est un personnage creux, mais il est dommage que le film le soit aussi [Becky Bartlett]

ptiteaurel a écrit:

mais sa détermination à être pris au sérieux en tant qu'acteur, tout en étant admirable, est évidente, trop souvent

ça, c'est un truc qui me fait très peur!!! Et pas seulement sur Bel Ami!

Qu'entends tu par là Babe?

Qu'il ait tellement peur de ne pas être pris au sérieux qu'il en vienne à "trop" jouer, surjouer, que son jeu soit moins fluide...que ça se voit trop à l'écran et qu'il perde un peu de lui-même dans ses rôles (parce qu'Edward, Tyler et Jacob contiennent une grande part de Rob, ce qu'on lui a reproché en disant que c'était trop facile...mais Georges, Eric Packer et futurs peuvent eux aussi avoir une part de Rob, même si elle est plus petite...)
Suis-je claire lol???

Tu veux dire qu'on ne voit plus Rob dans ses rôles? Mais juste un personnage?

Un peu oui, dans le sens où chaque acteur met un peu de lui-même dans chacun de ses rôles...mais aussi, que ses personnages ne deviennent des sortes de "caricatures" parce qu'il voudrait trop bien faire et que ça se voit (c'est d'ailleurs ce que je comprends quand je lis cette ligne de la critique...)

Oui, j'espère aussi

Babe et Aurélie vous serez bientôt fixée , c 'est la semaine prochaine que vous donnerez votre critique.

BEL AMI

un film de Declan Donnellan et Nick Ormerod

Avec : Robert Pattinson, Uma Thurman, Kristin Scott Thomas, Christina Ricci, Holliday Grainger, Colm Meaney, Natalia Tena, Philip Glenister...
Georges Duroy est un jeune homme ambitieux, qui souhaite se faire un nom dans le Paris mondain, et surtout s’assurer une sécurité financière. À travers ses rencontres, il va gagner la protection de certaines femmes, qui vont lui faire gravir les échelons de la bourgeoisie à vitesse grand V...

Prêt à tout

L’ouvrage de Maupassant a plus souvent intéressé la télévision que le grand écran : la dernière version cinématographique date de 1955, réalisée par Louis Daquin a été précédée de celle d'Albert Lewin (réalisateur américain) datant de 1947. Cette nouvelle adaptation est le fruit d’une collaboration anglo-saxonne entre Declan Donnellan, metteur en scène de théâtre britannique et Ormenod Nick, directeur d’une compagnie de théâtre anglaise, Cheek by Jowl. À croire que la France ne s’intéresse pas à son capital littéraire !

Pour interpréter George Duroy de Cantel : Robert Pattinson (le vampire de la saga "Twilight"). Lui confier le rôle de Bel ami est autant un pari risqué que l’assurance d'une rentabilité auprès d un public féminin encore sous le charme de ses canines vampiriques. Le pari n’est pourtant pas complètement perdu, malgré son jeu d’acteur plutôt moyen. Il incarne Duroy avec une certaine élégance, et avec aplomb son rôle de séducteur manipulateur, même s'il ne semble capable que d'une mono-expression, que ce soit pour les scènes de tristesse ou celles de contentement…

Coté casting féminin, Uma Thurmann est parfaite dans le personnage de Madame Forestier, femme du monde, érudite et très influente. On a également plaisir à voir évoluer la belle et fragile Christina Ricci, qui se faisait rare sur grand écran. Au final, on peut regretter que cette adaptation de Maupassant semble oublier quelques aspects du roman, comme le premier mariage de George Duroy, ou bien le fait que ce soit un homme cultivé, et non un illettré comme on tente de nous le suggérer... On peut lui reprocher également de ne pas vraiment donner un accent « français » à cette histoire, du fait de son casting (mi-britannique, mi-américain) et des très rares plans de Paris (le tournage a eu lieu à Budapest)...

Une chose est sûre, c’est que Robert Pattinson a voulu casser son image d’adolescent-amoureux transi en la troquant pour celle d'un anti-héros de la littérature française, égoïste, arriviste et opportuniste… Mais Bel ami est-il vraiment un personnage si repoussant pour qu'il y parvienne réellement. Rien n’est moins sur.

source abusdecine.com
Merci à Céline de la Tchat Box pour l'info

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Merci à Céline de la Tchat Box

je ne publie pas ce torchon en news

j'ai vraiment hâte d'entendre vos commentaires les filles

moi aussi j'attends vos commentaires avec impatience car j'ai plus confiance dans vos critiques que celles des journaleux !!!

Critique de Beames on Film

I'm actually pretty conflicted as to how to feel about 'Bel Ami', an intermittently effective and highly sexed adaptation of Guy de Maupassant's 19th century novel co-directed by British theatre directors Declan Donnellan and Nick Ormerod. It's a little verbose in places and features either too much or too little of the book's politics (I'm not sure which), yet it's pretty enough to look at and features some cracking supporting actors. In it 'Twilight' star Robert Pattinson takes the central role of Georges Duroy - an ambitious and spiteful man who rises Barry Lyndon-style from poverty to the pinnacle of Parisian high-society through self-delusion and amorality.

For the first half-hour I sat convinced that Pattinson had been miscast: aside from looking a little too young for a war veteran (one whose peers all seem to be middle aged), Pattinson's permanent snarl and the infinite emptiness of his eyes seem to make a mockery of the fact that his character inspires so much amorous affection - even if we're well aware he engenders this reaction from the ladies off-camera. Yet this seems to be precisely the point, making Pattinson an inspired choice: the ladies like Georges because he is pretty, but actually he is an empty vessel. Lazy, petty, illiterate, lacking social graces and disloyal, French high-society assumes something lies behind his eyes that simply isn't there. The jury is out on whether Pattinson has much range as an actor, but he makes for an oddly compelling Georges.

Precipitating his ascent is Madeleine (Uma Thurman), the highly politicised wife of a newspaper man, who writes several influential articles in his name, lending him a vicarious sense of power and significance. Madeleine is the fiercely independent power behind the scenes in a society that doesn't openly covert the political opinions of women. Georges also seduces the wife of another member of the upper-crust, bedding Clotilde (an especially ravishing Christina Ricci) - being supremely casual with her affections in spite of her unending support and faith in him. Later Georges takes yet another lover in Madame Walter (an underused Kristen Scott-Thomas), a joyless older woman in whom he beds simply in order to spite her husband, business rival (Colm Meaney).

Georges is a man of few talents, yet he feels a sense of entitlement, harbouring bitter resentment against those in whom he perceives slights. This story of a deeply unsympathetic character, potentially doomed to unhappiness by his own limitless pursuit of status, is interesting and so is the film. Though 'Bel Ami' is also heavy-handed - peppered with cumbersome dialogue spoken by actors affecting rigid British accents in an attempt to play French characters - and overly glossy, shying away from showing much of the poverty that is ultimately to power Georges' desperate longing to move up in the world, whatever the cost to his personal happiness. Arguably, with its emphasis on finely embroidered corsets and shots of Pattinson's bum, the film is as superficial and self-important as its protagonist.

source via spunk ransom