[Web] Interview avec huffington post - Mai 2012

Robert Pattinson's 'Cosmopolis' Role Leaves 'Twilight Behind

CANNES, France -- Robert Pattinson has gone from playing a vampire to depicting another kind of bloodsucker – a billionaire financier whose world crumbles in the course of a nightmarish cross-town drive in "Cosmopolis."

The "Twilight" heartthrob stars in David Cronenberg's Cannes Film Festival entry as sleek, self-centered moneyman Eric Packer, who sees his fortune and sense of self evaporate during an eventful day in his stretch limo.

Pattinson's famously handsome face is on-screen in every scene, but "Twilight"`s young fans may be surprised and confused by a film that explores Cronenberg's fascination with physical, social and psychic violence.

The 26-year-old actor is not worried.

"If some 12-year-olds went to go and see that, or got the video for their birthday – sitting down and watching that, it's incredible," the actor said during an interview on a Cannes hotel rooftop. "I would love that to happen if I was a kid."

It's a bit of amiable mischief-making from an actor who wants to be known as more than doe-eyed vampire Edward Cullen, in love with human Bella Swan in the "Twilight" saga.

He said he craves the cinematic understatement that blockbusters don't always provide.

"I remember when I was in the first `Twilight' movie, I really wanted to not have Edward touch Bella, apart from when he saves her life and when they kiss the first time," said Pattinson, lightly rumpled but friendly and poised after a long day of press interviews. "I was thinking of the (Ang Lee) movie `Lust, Caution,' and thinking there should be this tension there the whole time – just standing near someone there's electricity.

"But sometimes it just makes things too hard. You kind of forget that most people want to go to the cinema just to watch a movie rather than watch something really weird."

"Weird" is par for the course with Cronenberg, and Pattinson gets plenty of scope to stretch himself in "Cosmopolis," playing a hollow-eyed Master of the Universe forced to confront his mortality.

Events, emotion and violence keep intruding on the hermetically sealed universe of his limo as he tries, futilely, to cross a crisis-wracked Manhattan in search of a haircut.

Packer crosses paths with characters including his aloof wife (Sarah Gadon), his arty lover (Juliette Binoche), a pie-throwing protester (Mathieu Amalric) and a murderously angry former employee (Paul Giamatti).

Packer is not, to put it mildly, a likable character. Some have seen him as an avatar of Wall Street excess, but Pattinson says he watched interviews with serial killers Jeffrey Dahmer and Ted Bundy, rather than real-life financiers, to help him create the character's voice.

"He's like an alien," Pattinson said of the character.

"He's not part of his body. Everything is an abstraction. The world's an abstraction. Everything is."

The film has been widely described as a dystopian reflection of the present crisis of capitalism – but Pattinson sees it in a more cheerful light, as Packer learns to face his humanity.

"I always thought it's kind of a happy story, up until the right at the very end," he said.

"He's suddenly starting to feel and he becomes more physical as the day goes on, more alive. He feels like he's part of the world."

Packer is cut off from other humans by wealth and temperament, cocooned in his car and protected by vigilant bodyguards. Pattinson has, to an extent, been cut off by fame. He and his girlfriend and "Twilight" co-star Kristen Stewart are magnets for paparazzi and fans.

Pattinson said the experience had given him insight into some aspects of Packer's situation.

"Some of the stuff with the bodyguard, because when I'm doing press and stuff and when I'm working I have a bodyguard who I get really close with," he said. "There's a very specific relationship and that was one of the things I kind of got."

Pattinson's "Twilight" fame has trailed with him around Cannes, but Cronenberg said it had no bearing on his decision to cast the actor.

"You must ignore the baggage," the director said.

"It is very easy to say that this character, Eric Packer, is vampire or a werewolf of Wall Street, But really that's rather superficial. He's a real character and a real person in the movie.

"This is a real person, with a history and a past. And the history and the past is not `Twilight.' It's `Cosmopolis.'"

Pattinson came to Cannes with Stewart, who appears in Jack Kerouac adaptation "On the Road."

"She found out a lot earlier than I did that it ("On the Road") was in competition," Pattinson said – leaving him seething.

He's happy now, though, and still can't believe the reaction to the strange and unsettling "Cosmopolis."

"When there's people screaming outside, I'm like, `This is incredible,'" he said. "That people are screaming for this, the most bizarre movie – it's amazing.

"I wasn't expecting anyone to get it. Even last night (at the premiere), I was expecting everyone to walk out."

source : huffingtonpost.com via Rplife

Trad en cours ...

Le rôle de Robert Pattisnon dans 'Cosmopolis' laisse Twilight derrière

Cannes, France -- Robert Pattinson en a fini de jouer un vampire pour dépeindre une autre sorte de sangsue. - un financier milliardaire dont le monde s'écroule à travers une traversée de la ville cauchemardesque dans 'Cosmopolis.'

L'idole de Twilight est la vedette dans le film de David Cronenberg qui fait son entrée au Festival de Cannes avec l'élégant et égocentrique financier Eric Packer, qui voit sa fortune et son sens du contrôle s'évaporer durant une journée mouvementée dans sa limousine.

Le beau visage célèbre de pattinson est présent à l'écran dans chaque scène, mais les jeunes fans de twilight peuvent être surpris et confus par un film qui explore la fascination de Cronenberg pour la violence physique, sociale et psychique.

L'acteur de 26 ans n'est pas inquiet.

"Si certains jeunes de 12 ans vont le voir, ou ont la vidéo pour leur anniversaire - assis et regardant ça, c'est incroyable," raconte l'acteur durant une interview sur le toit d'un hôtel à Cannes. "J'adorerai le faire si j'étais un gamin."

C'est un peu mauvaise langue pour un acteur qui veut être reconnu pour plus que les beaux yeux du vampire Edward Cullen, amoureux de l'humaine Bella Swan dans la saga Twilight.

Il dit qu'il a besoin de l'estime du cinéma qu'un Blockbuster n'apporte pas toujours.

"Je me rappelle quand je faisais le premier film twilight, je voulais vraiment qu'Edward ne touche pas Bella, sauf quand il lui sauve la vie et quand ils s'embrassent pour la première fois," raconte Pattinson, légèrement ébouriffé et posé après une longue journée d'interviews. "Je pensais au film de Ang Lee "Lust, Caution," et je pensais qu'il devait y avoir cette tension tout le temps - en se tenant juste à côté de quelqu'un et qu'il y ait cette électricité."

"Mais parfois ça rend les choses trop dures. Vous oubliez que la plupart des gens vont au cinéma juste pour voir un film plutôt que pour regarder quelque chose de vraiment bizarre."

"Bizarre" est le mot juste pour le parcours de Cronenberg, et Pattinson a eu beaucoup de place pour s'élever dans "Cosmopolis", en jouant le maître de l'univers forcé de faire face à sa mortalité.

Les événements, l'émotion et la violence ne cessent de s'introduire dans l'univers fermé de sa limousine alors qu'il essaye, vainement, de traverser Manhattan ravagée par une crise, à la recherche d'une coupe de cheveux.

Packer croise le chemin de plusieurs personnages comme sa femme distante (Sarah Gadon), son amante bohème (Juliette Binoche), un manifestant lanceur de tarte (Mathieu Amalric) et un ancien employé en colère (Paul Giamatti).

Packer n'est pas, pour employer un euphémisme, un personnage sympathique. Certains l'ont vu comm un avatar de l'excès de Wall Street, mais Pattinson dit qu'il a regardé des interviews de serial killer comme Jeffrey Dahmer et Ted Bundy, plutôt que la vraie vie des financiers, pour l'aider à créer son personnage.

"C'est un allien," raconte Pattinson sur son personnage.

"Il ne fait pas partie de son corps. Tout est abstrait. Le monde est abstrait. Tout l'est."


Le film a été largement décrit comme une réflexion dystopique de la crise du capitalisme actuelle - mais Pattinson le voit plus comme quelque chose de plus réjouissant, Packer apprend à faire face à son humanité.

"J'ai toujours pensé que c'était un peu une histoire heureuse, jusqu'à la toute fin," raconte t-il.

"Il commence soudainement à ressentir les choses et il devient plus physique au fur et à mesure que la journée avance, plus vivant. Il se sent comme étant une partie du monde."

Packer est coupé des autres humains par sa richesse et son tempérament, emmitouflé dans sa voiture et protégé par un garde du corps vigilant. Pattinson a, dans une certaine mesure, était coupé par la célébrité. Lui et sa petite amie et partenaire dans Twilight Kristen Stewart sont des aimants à paparazzis et à fans.

Pattinson raconte que l'expérience lui a donné un aperçu de certains aspects de la situation de Packer.

"Certaines des choses avec le garde du corps, car quand je fais de la presse et d'autres choses et quand je travaille, j'ai un garde du corps dont je suis très proche," raconte t-il. C'est une relation très spécifique et c'est une des choses qu'en quelque sorte je comprends."

La renommée de Pattinson dans Twilight a traîné autour de lui à Cannes, mais Cronenberg raconte que ça n'a pas eu d'incidence sur sa décision de choisir l'acteur.

"Vous devez ignorer le passé," raconte l'acteur.

"C'est très facile de dire que son personnage, Eric Packer, est un vampire ou un loup-garou de Wall Street, mais c'est plutôt superficiel. C'est un vrai personnage, une vraie personne dans le film.

"C'est une vraie personne, avec une histoire et un passé. Et l'histoire et le passé n'est pas Twilight, c'est Cosmopolis."

Pattinson est venu à Cannes avec Stewart qui apparaît dans l'adaptation du roman de Jack Kerouac "Sur la route".

"Elle a découvert beaucoup plus tôt que moi que "Sur la route" était en compétition," raconte Pattinson - le laissant bouillonner.

Il est heureux maintenant, cependant, il n'arrive pas à croire à la réaction sur l'étrange et le troublant "Cosmopolis."

"Quand les gens criaient dehors, je me disais, 'C'est incroyable,'" raconte t-il. "Que les gens crient pour ça, le film le plus bizarre - c'est incroyable.

"Je ne m'attendais pas à ça. Mais la nuit dernière (lors de la première), je m'attendais à ce que les gens sortent de la salle."