[Cosmopolis] Vidéos Interviews/Reportages

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source @veronikacruffy via RPLife

je la traduirais ce soir ou demain

les filles avec ce t-shirt blanc et cette coupe de cheveux

ptiteaurel a écrit:

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je la traduirais ce soir ou demain

Journ: Donc premièrement qu'est ce qui vous a tous les deux attiré vers ce projet? Peut être allons nous commencé avec David puis on écoutera Rob.

David: Quand j'ai lu le livre, c'était vraiment les dialogues qui m'ont excité. C'était inhabituel. Don DeLillo écrit de superbes dialogues. Ils sont très spécifiques, c'est très.... Ils ont un style et une stylisation unique chez lui. On a des dialogues un peu à la Harold Pinter ou ceux de David Mamet. Vous les entendez toujours. Le truc c'est que dans les pièces de Pinter , on les entend et DeLillo écrit des romans et il n'a jamais eu un de ses livres qui ait été adapté au cinéma avant. Donc en lisant le livre, je commençais à entendre les dialogues et je me suis dit que je voulais vraiment entendre ces dialogues du livre. C'est unique, c'est formidable, c'est marrant, c'est bizarre, c'est tranchant, c'est mordant , et le livre c'était ça pour moi. Je voulais faire un film de ce livre.

Journ: Rob?

Rob: Moi, c'était encore plus simple. J'avais lu de nombreux scripts et c'est frustrant de voir qu'on fait toujours le même genre de script, les mêmes films qu'on fait chaque année. Donc quand quelque chose arrive et que c'est vraiment différent , ça sort du lot de manière assez ridicule d'ailleurs. Et je suppose que c'est comme ça que je veux que ma carrière soit.

Journ: Super. Donc pouvez nous parler de votre travail avec David.

David: Je vais quitter la pièce.

Rob: C'est génial. C'est comme .. J'ai toujours... Je n'ai jamais travaillé sur un projet où le réalisateur a un contrôle suprême . Il y a vraiment peu de gens qui remettent en question tes décisions alors que selon mon expérience, sur tous les films que j'ai fait, c'est une file interminable... tout le monde remet en question le réalisateur. Tout le monde remet tout en question sur tout. Avec ce film, il y avait plus une atmosphère de confiance sur le plateau, ce que j'ai trouvé génial. C'est une expérience complétement différente. Vous n'avez pas besoin.... La plupart du temps, vous avez l'impression , en tant qu'acteur, de devoir avoir plus de contrôle sur le film. Mais vous ne pouvez pas. Vous ne pouvez absolument pas. Ca ruine les choses des deux côtés, le travail des deux si vous tentez de faire le travail d'un autre. C'était vraiment la toute première fois où je pouvais me laisser aller complétement. C'était donc sympa.

Journ: David, vous pouvez peut être décrire votre 1ère rencontre avec Rob et comment vous avez su qu'il serait celui qui devait incarner Eric Packer.

David: On s'est en fait rencontré au téléphone. On s'est parlé au téléphone pendant une semaine ou 10 jours peut être. J'ai pu vraiment dire qu'il savait qu'il était bon et qu'il voulait le faire. Mais il avait peur. Effrayé comme le sont souvent les acteurs. Ils ne veulent vraiment pas être ceux qui merdent car ils ne sont pas assez bons ou ils ne... quand ils sont sur le plateau, ils ne comprennent pas et ne peuvent pas donner ce qu'ils veulent donner. Et les quelques rôles que j'ai fait moi même, je faisais exactement la même chose : "T'es sûr que tu veux que ce soit moi qui joue ça car il y a des acteurs qui sont bien meilleurs que moi". Dans mon cas, c'est la vérité mais dans le cas, il était absolument ... je n'ai pas douté qu'il était parfait pour le rôle. Et en parlant avec lui, j'en étais encore plus persuadé. C'était juste une question de compréhension . Nous savions tous les deux dans quoi nous nous engagions.

Journ: Donc comment vous êtes vous préparé pour le rôle?

Rob: J'ai.... c'était étrange car j'ai ... la 1ère fois où je l'ai lu, j'ai lu le script à voix haute quand j'étais seul. C'était en Louisiane. C'est bizarre de lire le script et vous avez ce désir immédiat de le déclamer. J'ai eu cette idée instinctive de comment le jouer avant même d'avoir fini le script. J'ai passé la semaine suivante... je suis allé à Toronto 3 semaines plus tard et je passais tout mon temps là bas à détruire mes idées instinctives. Puis quand nous avons commencé le tournage, je suis revenu à mes 1ère idées. Pour presque tous les morceaux de la préparation. Le morceau... la seule chose qui a aidé c'était les trucs d'accents. J'ai beaucoup travaillé sur ce point.

Journ: Super. Et ensuite pour David. Que souhaitez vous que le public retienne de ce film? De quoi voulez vous qu'ils parlent en sortant du cinéma?

David: Je n'en ai aucune idée.... car c'est intéressant. Ce n'est pas comme si vous créez un film pour que les gens pensent différemment sur le capitalisme ou même qu'ils aient une autre opinion de vous en tant que réalisateur. Vous créez une chose vivante organique qui vous espérez va prendre vie et qu'il vive par lui même. Pour être honnête , et c'est assez cliché mais , c'est comme avoir des enfants. A la fin, ils deviennent eux mêmes des créatures et vous n'avez plus rien à voir avec eux et vous ne pouvez que les regarder de loin. Dans un sens, les films sont aussi comme ça. Ce n'est pas comme si vous aviez un message .

Journ: Je vais vous laisser aller manger.

Rob: Merci.

Journ: Merci beaucoup.

Et

lilipucia a écrit:

David Cronenberg parle de Rob et Cosmopolis



source youtube/letmesigndotcom via Gossip-Dance via TOR

Comme les thèmes sont répétitifs, je vous mets un résumé de ce qui est dit. Rien de neuf

- Les dialogues

A 4.10 – 4.15

"Rob, Rob Pattinson ,quand il l'a lu, a pensé que c'était une comédie. Il a aimé l'humour, tout comme moi.

- Le tournage dans la limousine.

- Le casting de Rob et le fait qu'il soit dans toutes les scènes. Le besoin de le réassurer et les scripts ennuyeux que Rob reçoit. Il ne voulait pas faire foirer le film.

- Le financement du film.

- Le fait qu'Eric Packer rencontre des tas de personnes. Tous les jours , Rob jouait avec un nouvel acteur et pouvait donc "improviser " par rapport à ce qu'ils lui donnaient.

- L'image de la ville dans le film. Tout est abstrait.

- Question des fans sur les peintures au générique du début et à la fin. Mention de la chapelle Rothko et la relation d'Eric Packer avec l'art. Abstraction de l'argent.

- A 14.45, David mentionne le fait que Rob tente d'écrire des choses lui même ( script) puis reparle de son envie de retravailler avec lui et il mentionne donc Viggo Mortensen et Map to the Stars. Il essaie de faire ce film depuis des années.

- Le financement du film grâce à Rob et il fait une comparaison avec Viggo et Le Seigneur des Anneaux. Il évoque aussi le fait que bien que Rob soit une star , il a une culture cinématographique très poussée et Rob a eu une discussion poussée sur ce sujet avec Juliette Binoche. Il parle ensuite la nécessité d'avoir une star dans le film et les nationalités des acteurs dans le film ( avec la co production)

- Le thème de l'argent et de l'art.

- La collaboration avec Don DeLillo. Rencontre au Portugal avec Paulo Branco. Il a aimé le script et le film. Le fait qu'il a enlevé le journal intime de Benno et le fait qu'il déteste les voix off.

- L'élaboration du script. Il évoque aussi le fait que Rob a dit que c'est le 1er film qu'il a fait où il n'y a eu aucun changement dans le script du début à la fin du tournage.

- La rencontre entre Paul et Rob et le fait que Paul pensait que Rob imitait l'accent anglais.

- Le thème du corps dans les films de David. Le corps est l'instrument de l'acteur.

- L'abstraction de l'argent. Le thème de l'abstraction dans le film.

- La mort d'Eric à la fin: une fin en soi ou le début d'une nouvelle vie? Le barbier est le symbole de sa vie passée. La nécessité de détruire sa vie.

- Dans le livre, la scène de réconciliation avec sa femme est un fantasme et ça n'aurait pas marché à l'écran.

- Il évoque à nouveau les ITW de Rob où il ne savait pas qu'un examen de la prostate ne dure que 10 secondes car dans le films, ça dure 6 mn.

- Le mouvement Occupy Street et le côté "actualité" du film. L'allusion du Marxisme dans le film. "Un sceptre hante le monde".

- Pas de répétitions avant le tournage et donc beaucoup de spontanéité.

pour la vidéo & pour la traduction
L'Interview de Rob et David avec ET Online en VOSTFR

les filles pour ces vidéos, traductions et sous-titrages

les filles

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