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| | [The Rover] Revue de presse | |
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Auteur | Message |
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fumée Rob'sédé
Nombre de messages : 2890 Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 69 Localisation : Périgueux
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 1:07 | |
| et pour toutes ces traductions !!!! toutes ces excellentes critiques me transportent | |
| | | Patty Rob'sédé
Nombre de messages : 10897 Date d'inscription : 18/01/2010 Age : 65 Localisation : nancy
| | | | ptiteaurel Administratrice
Nombre de messages : 38566 Date d'inscription : 13/03/2009 Age : 44 Localisation : Arras
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 10:27 | |
| Critique de Gala.fr
Découverte d'un nouveau Robert Pattinson dans cet impitoyable road movie australien.
Sans foi, ni loi... ni futur. Quand plus aucune autre force que la violence nous régit, que peut-il nous rester ? Tel est l'avertissement du réalisateur et scénariste australien David Michôd, dont le tour de force est de poser un constat, sans jamais se vautrer dans la morale.
Renvoyant son pays natal à son passé de terre nouvelle mais non civilisée, il imagine dans un futur proche marqué par l'effondrement des économies occidentales, au beau milieu d'un bush hostile aux plus faibles, l'équipée désespérée de deux hommes, otages l'un de l'autre.
L'un est un mystérieux fermier, prêt à tout pour récupérer sa voiture qui lui a été volée par trois hommes en cavale. Frère d'un des membres de ce gang, l'autre est un jeune débile, qui, laissé pour mort par les siens sur le bord d'une route, s'impose comme l'unique moyen de retrouver les fuyards. Dépendants l'un de l'autre, ils n'ont pas d'autre choix que de s'apprivoiser. Le syndrome de Stockholm affleure. Mais leur soif de vengeance respective les renverra chacun à cette solitude dont ils sont victimes au début du film..
Apre et brutal, ce deuxième long-métrage de Michôd, acclamé pour son Animal Kingdom en 2011, prend aux tripes et retourne le spectateur avec sa toute dernière scène, révélant le contenu de la voiture volée. Un modèle d'ironie noire ou l'expression d'un terrible nihilisme, au choix.
Héros de ce road movie "camusien", Guy Pearce et Robert Pattinson, méconnaissables, se fondent totalement dans leurs personnages.
Mention spéciale à l'ex-vampire de la saga Twilight, qui, très attendu dans le Maps to the stars de David Cronenberg en compétition, prouve ici aussi sa volonté et surtout sa capacité à mordre à pleines dents dans des projets originaux.
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| | | ptiteaurel Administratrice
Nombre de messages : 38566 Date d'inscription : 13/03/2009 Age : 44 Localisation : Arras
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 10:30 | |
| Critique de Yahoo.com
Cannes: "The Rover", pépite hallucinée avec Robert Pattinson
"The Rover", présenté samedi hors compétition au Festival de Cannes, plonge la Croisette dans une atmosphère sanglante de western de fin du monde, avec le bush australien comme décor halluciné et un duo improbable -Guy Pearce et Robert Pattinson- contraints de faire équipe pour parvenir à leurs fins.
Ce road-trip inspiré se déroule quelques années après l'effondrement des économies occidentales. Les mines australiennes, encore en activité, attirent des hommes désespérés sans foi ni loi, qui se servent de leur arme pour un oui, pour un non. Dans cette société moribonde, survivre est un combat de chaque instant.
Pour tenter de contenir la situation, l'armée patrouille dans la poussière du désert, de village désaffecté en bicoques laissées à l'abandon.
Eric (Guy Pearce), ancien fermier devenu vagabond, n'a plus rien à perdre. C'est un homme froid rempli de colère. Quand trois hommes armés lui volent sa vieille guimbarde, son sang ne fait qu'un tour: il veut retrouver coûte que coûte sa Rover poussiéreuse, son seul bien.
Derrière eux, les braqueurs ont laissé pour mort l'un des leurs, Rey (Robert Pattinson), grièvement blessé par des militaires alors qu'ils commettaient leur forfait. Eric l'embarque dans le pick-up abandonné par les voleurs. Il fait soigner le jeune homme, comptant sur lui pour retrouver la piste des trois hommes.
Durant le périple qui les mène jusqu'aux voleurs, on suit la transformation des deux personnages aux trajectoires improbables, le vieil Australien aigri et renfermé et le jeune Américain un peu immature en quête du frère qui l'a abandonné. Leur dangereuse et sanglante progression de village en village prend une tournure émotionnelle.
- Lutte pour la survie -
L'Australien David Michôd signe un drame violent et intense, souligné par une belle bande-son et non dénué d'effets drolatiques, comme cette voiture passant sur le toit sous le nez d'Eric sans qu'il cille.
Le jeune réalisateur voulait que son film "révèle un monde parfaitement plausible et envisageable, dans un futur très proche, un monde pillé et asséché par des forces et des systèmes tout à fait réels, qui sont à l'oeuvre partout autour de nous". "The Rover" "parle des problèmes apparemment insolubles de l'avidité humaine face à la destruction de notre environnement, et du désespoir auquel ces forces pourraient pousser les peuples qui luttent pour survivre", comme c'est le cas aujourd'hui au Nigeria ou en Sierra Leone, souligne le cinéaste dans une note d'intention.
Son premier long métrage, "Animal Kingdom", fut particulièrement remarqué, notamment au Sundance Festival de 2010 où il reçut le Grand Prix du jury (film étranger).
Quant à l'impeccable Robert Pattinson, il est en compétition (dans un rôle plus secondaire) avec un autre film à Cannes, "Maps to the Stars", de David Cronenberg, qui sera projeté lundi. | |
| | | Hélène Rob'sédé
Nombre de messages : 1104 Date d'inscription : 15/10/2011 Age : 43 Localisation : Franche Comté
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 10:35 | |
| pour tout les filles !!!!!!!!! que de critiques "positives" !!! Rob peut être fier de lui et de ses choix !!!!! | |
| | | Rnath Rob'sédé
Nombre de messages : 1528 Date d'inscription : 21/01/2013 Age : 52 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 12:48 | |
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| | | ptiteaurel Administratrice
Nombre de messages : 38566 Date d'inscription : 13/03/2009 Age : 44 Localisation : Arras
| | | | Hélène Rob'sédé
Nombre de messages : 1104 Date d'inscription : 15/10/2011 Age : 43 Localisation : Franche Comté
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 15:50 | |
| Yeah, | |
| | | ptiteaurel Administratrice
Nombre de messages : 38566 Date d'inscription : 13/03/2009 Age : 44 Localisation : Arras
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 16:04 | |
| Critique par Metro UK
Robert Pattinson and Guy Pearce impress in bleak dystopian thriller The Rover
The landscape in Michôd’s dystopian road film is arid and desolate; all burnt out grass, dilapidated buildings and corpses hanging from crucifixes.
He directs his story, co-written with actor Joel Edgerton, with meticulous visual flair, crafting some beautifully composed shots. The violence comes in short, sharp bursts puncturing the quiet air of despair.
The ever watchable Pearce is tremendous as a haunted man, every dirt-streaked line of his bearded face – fixed grimly in steely determination – whispering of the unspoken burden of the past.
Up against Pearce, Pattinson steps up his game and acquits himself admirably. He plays tic-laden Rey from the American South, complete with hillbilly accent, with wide-eyed, dim-witted naivety.
As Pattinson continues to do his utmost to shy away from his heartthrob status, it’s a huge departure from anything he’s done before and he gives it his all in the best performance of his career so far.
The uneasy relationship that builds between the two is a spark of humanity in a barren wasteland, where brutality and lawlessness reign supreme, the beating heart of this sparse, nihilistic drama.
As a mood piece, The Rover is fantastic. Helped along by Antony Partos’ evocative score, it’s The Road meets Of Mice and Men with shades of Mad Max but it moves along at a methodical pace and the pay-off when it comes feels underwhelming.
But even though its emotional impact is muted, it’s still wonderfully atmospheric.
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| | | ptiteaurel Administratrice
Nombre de messages : 38566 Date d'inscription : 13/03/2009 Age : 44 Localisation : Arras
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 16:34 | |
| Critique par Metro UK
Robert Pattinson et Guy Pearce impressionnant dans un thriller sombre The Rover
Le paysage dans le road movie dystopien de Michôd est aride et désolé, tout y est brûlé : l'herbe , les bâtiments abandonnés et les corps suspendus à des crucifix.
Il réalise son histoire, co-écrit avec l'acteur Joel Edgerton, avec un style visuel méticuleux, offrant quelques pris composées avec beauté some. La violence arrive par épisode court, brusques perturbant ainsi le paisible air de désespoir
Pearce , qu'on ne peut s'empêcher de regarder, est formidable dans la peau de cet homme hanté , toutes ses rides couvertes de saleté sur son visage barbu– avec une détermination à tout épreuve– murmurant le fardeau du passé dont il ne parle pas.
Face à Pearce, Pattinson monte son jeu d'un cran et s'en sort admirablement. Il incarne un mec plein de tic, Rey , originaire du sud des Etats Unis. Ajoutez à cela un accent de plouc , des yeux grands ouverts et une grande naiveté.
Tandis que Pattinson continue de faire de son mieux pour s'échapper de son statut de beau gosse, c'est un grand pas par rapport à tou ce qu'il a fait auparavant et il donne tout pour la meilleure performance de toute sa carrière.
La relation précaire qui se construit entre les deux est une étincelle d'humanité dans une terre en friche stérile, où la brutalité et l'anarchie règnent en maître, est le coeur qui bat de ce drame éparse et nihiliste.
Vu l'atmosphère, The Rover est fantastique. Epaulé par la BO évocatrice de Antony Partos, on a The Road qui rencontre Of Mice and Men avec des nuances de Mad Max mais le film avance à un pas méthodique et c'est payant quand il devient renversant.
Et même si son impact émotionnel est mis en sourdine, ça n'en reste pas moins une atmosphère merveilleuse | |
| | | Patty Rob'sédé
Nombre de messages : 10897 Date d'inscription : 18/01/2010 Age : 65 Localisation : nancy
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 16:38 | |
| une nouvelle critique sur Cloneweb
Cannes oblige, pas de « Un Dimanche, Une Critique » aujourd’hui mais un papier plus classique, la Croisette ne s’arrêtant pas le week-end.
Les festivaliers ont pu découvrir ce samedi 17 mai le nouveau film de David Michod avec Guy Pearce, Robert Pattinson et Scott McNairy. Nous vous en avions déjà parlé en janvier dernier lors de la diffusion de la première bande-annonce.
Le film sortira dans les salles le 4 juin prochain.
En 2011, David Michod nous avait mis une sacrée claque avec Animal Kingdom, pur film de gangsters qui tenait son originalité de son décor banal au possible dans lequel se déroulait toute une série de magouilles toutes plus cruelles et sordides les unes que les autres. L’homme est un loup pour l’homme chez le cinéaste australien, qui n’est pas prêt de changer de discours avec The Rover, ou la traque d’un groupe de voleurs par un Guy Pearce remonté comme jamais. L’occasion de confirmer les espoirs fous fondés sur le réalisateur, et de voir si celui ci confirme l’essai…
The Rover, c’est l’histoire d’un mec qui se fait voler sa caisse. Ca peut paraître presque réducteur ou cliché, mais c’est réellement ça, à savoir un Guy Pearce qui n’a rien demandé à personne et qui se fait tirer sa voiture par 3 voleurs sortant d’un hold up foiré, où ils ont laissé l’un de leurs compères pour mort. Manque de bol, le type en question (Robert Pattinson) tient encore debout et va faire équipe avec le héros pour acquérir sa vengeance. Tenant sur un scénario dépouillé à l’extrême, David Michod va construire son film sur son atmosphère, et un univers presque post-apocalyptique. Sans tomber dans la débandade punk façon Mad Max avec lequel le film partage bien des similitudes malgré le déni de son auteur (fallait pas être australien !), The Rover sait se faire troublant quand il expose un monde qui a cédé sous la tyrannie du capitalisme, et dans lequel le continent asiatique et plus particulièrement la Chine ont pris l’ascendant au point de créer des fossés immenses avec d’autres pays pourtant riches à la base, ici l’Australie. Devenu un vrai no man’s land, sa géographie désertique n’aidant en rien, le pays que l’on voit ici possède des épiceries qui vendent presque tout dans une optique de survie, et a vu sa population sur le déclin tomber dans une paranoïa totale. Non seulement plus personne ne s’aide, mais en plus ils règlent leurs problèmes à coup de shotgun dans la poire. Vraiment pas accueillant ces australiens.
Dans un décorum tout droit tiré d’un western contemporain, où les véhicules ensablés remplacent les chevaux, le metteur en scène déploie sa toile de fond par petites touches, avec par exemple un train de marchandise marqué de lettres chinoises passant au milieu d’un paysage déserté dans lequel il n’y a plus rien d’autre. Ces détails laissés ça et là, et par ailleurs peu nombreux, suffisent à évoquer la situation mondiale en prenant soin de mettre votre imagination en marche pour le reste. On pourrait presque regretter que cet environnement ne soit pas plus approfondi tant il sert de toile de fond à une intrigue minimaliste. En effet, la chasse à l’homme au centre du film n’est pas riche en rebondissements et repose sur de grands moments de tension. Sauf qu’à trop vouloir monter la sauce, elle finit un peu par se diluer tant la mise en scène a tendance à faire trop long. Limite contemplatif, The Rover semble se laisser aller à la facilité, les paysages désertiques ne demandant qu’à être filmés dans des cadres tous plus beaux les uns que les autres, mais finissant forcément par se ressembler au bout d’un moment. Au milieu de tout ça, le défilé de gueules a bien lieu, et on se réjouit de voir des personnages rongés et usés physiquement, à l’instar d’un Robert Pattinson bien décidé à remodeler son image en incarnant ici une sorte de retardé mental. Guy Pearce quand à lui nous rappelle combien sa carrure et son charisme sont impressionnants, surtout quand il joue les bad ass silencieux et solides comme un roc, et on ne boudera pas notre plaisir sur certaines scènes qui jouent merveilleusement bien la carte de l’électricité dans l’air et des regards assassins et imperturbables, à l’image de la première rencontre entre Guy Pearce et ses ravisseurs. Il est d’ailleurs amusant de voir combien la seule chose qui parvient à mettre un peu en déroute les hommes et leur volonté de fer sont les rares personnages féminins, qui semblent être les seules encore douées d’un peu de bon sens. Seulement la situation n’évolue jamais vraiment au fil d’une œuvre qui a posé ses enjeux en 10 minutes à peine et passe l’heure et demie suivante à les étirer sans jamais les renouveler ou les remotiver. Il y a bien ça et là quelques instants de répit au travers de péripéties chargées en ambiances glauques ou quelques traits d’humour bien évidemment très noir, mais globalement le film peine à se renouveler et étire un peu trop ses scènes sans jamais sortir ses personnages de leurs fonctions initiales. Ca empêche The Rover de dépasser son statut de petit thriller/western anxiogène, malgré une classe certaine.L’analyse d’une race humaine presque au bout de son parcours d’autodestruction offre à The Rover un théâtre pour le moins passionnant d’autant plus qu’il est présenté avec une subtilité méthodique, mais finalement un peu accessoire à la vue de son histoire. Dépourvu d’une scène vraiment mémorable et confondant par moment oppression et ennui, le nouveau David Michod est très élégamment filmé tout en sonnant quelque peu vain, son récit peinant à décoller tant il est presque aussi désolé que ses personnages.
The Rover – Sortie le 4 juin Réalisé par David Michôd Avec Guy Pearce, Robert Pattinson, Scoot McNairy Dix ans après l’effondrement de l’économie occidentale, les mines australiennes sont encore en activité, et cette industrie attire les hommes les plus désespérés et les plus dangereux. Là-bas, dans une société moribonde où survivre est un combat de chaque jour, plus aucune loi n’existe. Eric a tout laissé derrière lui. Ce n’est plus qu’un vagabond, un homme froid rempli de colère. Lorsqu’il se fait voler la seule chose qu’il possédait encore, sa voiture, par un gang, il se lance à leur poursuite. Son unique chance de les retrouver est Rey, un des membres de la bande, abandonné par les siens après avoir été blessé. Contraints et forcés, les deux hommes vont faire équipe pour un périple dont ils n’imaginent pas l’issue… | |
| | | fumée Rob'sédé
Nombre de messages : 2890 Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 69 Localisation : Périgueux
| | | | sabrinalor Rob'sédé
Nombre de messages : 6015 Date d'inscription : 17/11/2011 Age : 55 Localisation : lorraine
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Dim 18 Mai - 20:56 | |
| les filles | |
| | | Jel Rob'sédé
Nombre de messages : 6638 Date d'inscription : 11/02/2011 Age : 35
| | | | jak Rob'sédé
Nombre de messages : 2627 Date d'inscription : 25/04/2012 Age : 81
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 0:22 | |
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| | | vavounette Rob'sédé
Nombre de messages : 8932 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 50 Localisation : dans un trou lorrain lol
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 0:42 | |
| les filles, c un plaisir de lire ces critiques | |
| | | Alice Rob'sédé
Nombre de messages : 12206 Date d'inscription : 30/03/2010 Age : 76 Localisation : Un petit coin au soleil
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 5:08 | |
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| | | lilipucia Co-Webmastrice/Modote
Nombre de messages : 14223 Date d'inscription : 17/11/2009 Age : 51 Localisation : suisse
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 9:24 | |
| les filles | |
| | | babe Co-Webmastrice/Modote
Nombre de messages : 7292 Date d'inscription : 02/05/2011 Age : 40 Localisation : Lille
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 11:50 | |
| Critique de Première
Guy Pearce et Robert Pattinson sont impressionnants dans le brutal The Rover
Résumer Animal Kingdom aux amis qu’on tentait de convaincre d’aller voir ce film rêche et sombre sur une famille d’australiens crapuleux et dégénérés était un exercice ingrat. On se retrouvait dans la position des personnages de David Michôd, pour lesquels le langage est rarement un véhicule satisfaisant des émotions. Pas spécialement bavard, son premier long métrage n’était jamais aussi puissant que quand personne ne l’ouvrait.
Avec sa longue et impressionnante scène d’introduction muette, The Rover confirme que le cinéma de Michôd exprime toute sa force dans les séquences non dialoguées. Le pitch aussi est économe en mots : dans un outback australien terrassé par le soleil et l’effondrement économique, un homme mutique (Guy Pearce) tente de retrouver la bagnole qu’une bande de voyous vient de lui dérober. Il entraîne dans sa quête le frère simplet que ceux-ci ont laissé pour mort derrière eux.
La force terrifiante du film vient également de son duo principal : Pearce est un homme perdu, dévasté par la culpabilité du crime impuni qu’il a commis et par le délitement de tous les codes moraux du monde qu’il a connu. Pattinson incarne lui le monde d’après, celui dans lequel être un débile léger et spontané (y compris et surtout dans le maniement de son flingue) n’est pas la pire des stratégies de survie, au contraire. Voir l’agitation et les tics de l’ancien vampire aux dents de lait angoisse un peu au début du film, mais Rob Patt prouve qu’il est un acteur au potentiel dément (une des scènes inoubliables du film est d’ailleurs celle où il chante Pretty Girl Rock assis dans la voiture, la nuit). Mais The Rover est le film de Guy Pearce, capable en un battements de cils de passer de la détermination froide à la colère explosive voire (mais tout de même plus rarement) à l’empathie ou la pitié. Son combat intérieur d’homme quasiment ramené à l’animalité et pourtant régulièrement rattrapé par les affres morales fait de lui ce qui pourrait devenir le parfait archétype michodien.
Si le fonds métaphysique est assez proche, le cinéaste a choisi une esthétique opposée à celle d’Animal Kingdom : The Rover est un western ample battu par le soleil là où le précédent était un drame urbain confiné et sombre, son montage est simple là où Animal était parfois abusivement complexifié, et enfin la brutalité des personnages y est plus brutale, moins sournoise. Et le cinéaste évite aussi la série de clichetons SF que son lointain écho madmaxien aurait pu nous infliger. Le monde qu’il décrit est celui dans lequel nous pourrions vivre à moyen terme si on pousse encore quelques curseurs économiques : les trains roulent encore mais sous bannière chinoise, il y a des épiciers même s’ils vendent surtout des flingues, les institutions sont foireuses mais il y a encore des institutions. Et dans un monde où il reste si peu, un homme peut aller très loin pour récupérer la dernière chose importante qu’il veut sauver, caché au fond de son coffre.
source première.fr | |
| | | fumée Rob'sédé
Nombre de messages : 2890 Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 69 Localisation : Périgueux
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 12:42 | |
| J'adore lire :"il est un acteur au potentiel dément ..." Mais bon sang !!! qui y-a-t'il au fond de ce coffre ????????????? | |
| | | ptiteaurel Administratrice
Nombre de messages : 38566 Date d'inscription : 13/03/2009 Age : 44 Localisation : Arras
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 12:43 | |
| L’Australien David Michôd a été révélé en 2010 avec un thriller familial poisseux, Animal Kingdom. C’est peu dire qu’on attendait très fébrilement son deuxième film, d’autant qu’il était annoncé comme un road-movie d’anticipation réunissant Guy Pearce et Robert Pattinson. C’est d’ailleurs ce que The Rover est au sens strict, sauf qu’on ne s’explique pas comment le cinéaste a réussi à faire passer un scénario où si peu d’informations sur les causes et les conséquences sont données, transformant le récit en longues poursuites vers un but déceptif. Michôd, dans le dossier de presse, prend feu en parlant d’un film sur «l’incapacité des économies occidentales insuffisamment régulées à s’autodétruire». Non, David, c’est un film sur la mégastar vampirique de Twilight, à qui on a sali les ratiches et demandé de faire l’idiot faulknérien afin de poursuivre, après Cosmopolis, sa reconversion dans le cinéma de genre cérébral.D.P.
source libération.fr | |
| | | fumée Rob'sédé
Nombre de messages : 2890 Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 69 Localisation : Périgueux
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 13:02 | |
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| | | Rnath Rob'sédé
Nombre de messages : 1528 Date d'inscription : 21/01/2013 Age : 52 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 13:32 | |
| - fumée a écrit:
- J'adore lire :"il est un acteur au potentiel dément ..."
Mais bon sang !!! qui y-a-t'il au fond de ce coffre ????????????? les filles Comme toi, @Fumée, je ne me lasse pas de ces bonnes critiques ! ...Dans le coffre, c'est peut être un rasoir et son déodorant. | |
| | | fumée Rob'sédé
Nombre de messages : 2890 Date d'inscription : 26/05/2013 Age : 69 Localisation : Périgueux
| | | | nicolisandra Co-Webmastrice/Modote
Nombre de messages : 9405 Date d'inscription : 16/03/2009 Age : 51 Localisation : ici et ailleurs
| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse Lun 19 Mai - 16:54 | |
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| Sujet: Re: [The Rover] Revue de presse | |
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