[The Rover] Revue de presse

   il me tarde d'être chamboulée  
Quelle chance elle a  Jel !!!!!!!!!!

Guy Pearce parle de Robert dans une interview avec Empire



Traduction (par notre speedy gonzales de la trad : Ptiteaurel )

Il y a peu de scripts qui ont cette espèce d originalité ” dit Pattinson, qui a dû auditionner pour le rôle. “C est tellement unique on en sait si peu sur les personnages et leur relations sont extrêmement étranges . C est un peu comme de la science fiction" Pearce admet avoir été impressionné par le talent de Pattinson. “Je ne peux pas dire que je suis fan de Twilight’”rit il, “mais j avais ces moments où je regardais les rush du jour et je me disais ‘Punaise il est génial’. Incarner ce petit mec qui est foutu. Je l applaudissais tous les jours juste pour moi même .”

source : @hasenaali via robsessedpattinson.com

 

 

 pour ces revues de presse et les traductions.   

 décidément je l'aime bien ce Guy !!!

pour le speedy gonzales de la trad toi tu est celui de la photo

  les filles

les filles

 

Dossier spécial The Rover dans le magazine Empire ( Australie)



source HazelDene via Robsessed via Pattinson Art Work

Robert Pattinson, le gamin blessé laissé pour compte par les 3 hommes qui ont volé la voiture d'Eric. Eric se sert de lui pour les traquer.

Rey est naif au point d'être un incapable. Comment vous êtes vous glissé dans sa peau?

Un de mes amis a un frère qui n'a jamais le droit d'être seul. Et j'ai toujours trouvé ça intéressant au fur et à mesure qu'il vieillissait – comment se développer quand les gens vous voient comme une personne qui ne peut être indépendante. J'ai beaucoup pensé à ça mais aussi aux relations abusives. Pourquoi une femme reste t-elle avec son mari qui la bats sans cesse – comment pouvez vous interpréter une "attention passionnée" et le prendre pour de l'amour? Si vous vous prenez des raclées toute votre vie par votre père, alors quand d'autres gars arrivent et commencent à vous mettre des raclés eux aussi, vous vous dites 'Oh waouh, c'est parce qu'il m'aime, c'est ma faute'. Je pense que beaucoup de ce qu'a Rey avec Eric est ça – à constamment tenter de plaire à quelqu'un, quand Eric est tellement furieux contre Reynolds tout le temps pour des raisons inexplicables. Je veux dire qu'il projette sur Rey toute sa colère. J'ai trouvé ça intéressant.

Vous avez auditionné pour ce rôle?

Oui j'ai passé deux fois des auditions, ce qui est la deuxième fois que cela arrive depuis Twilight. Ca a vraiment aidé, juste pour avoir des bases. Etre choisi pour un truc est génial : 'Cool , je vais pouvoir aller aussi loin que possible avec ça'. Rien que le fait d'avoir une approbation, ça vous donne un peu plus de sécurité. Alors que la plupart du temps, , les premières semaines de tournage, vous vous dites 'merde, suis je vraiment le bon pour ce rôle? Je n'en ai aucune idée'.

C'était comment de travailler avec Guy?

Je me suis très bien entendu avec lui. . Au début, lorsque nous répétions, je me disais 'merde, on va se prendre la tête' car il était têtu sur tout. Mais ça lui tenait beaucoup à coeur. Il travaille parfois avec des gens avec qui il joue depuis 25 ans, mais il tente toujours de trouver des choses différentes qu'il peut faire. Guy est si étrange dans ce film- rien que lorsqu'il bouge la tête. On dirait un extra-terrestre (rires), peut être que c'est juste son visage.

Quelle a été la partie la plus difficile?

Ah uniquement les mouches.

Vous en avez en Angleterre non?

Elles vous attaquent ici. Tente de jouer une scène quand vous avez 50 mouches qui essaient d'entrer dans vos yeux... je pense que ça ajouter un truc après coup – la chaleur et des mouches partout, partout.

Guy Pearce fait aussi les éloges de Rob dans cet article

"Rob est un mec vraiment intelligent et il était prêt à faire ce qu'il fallait, que ce soit parler pendant 3h ou se lever pour faire de trucs. Nous incarnons des étrangers dans le film donc il ne fallait pas créer un lien comme si nous étions des frères mais c'était un moment génial. Il y avait des moments au début où je le regardais jouer et je me disais "Oh mon dieu , il est génial". Premièrement le personnage qu'il incarne est vraiment foutu et deuxièment il le joue avec une conviction tellement extraordinaire. J'étais vraiment impressionné et ce n'est pas que je n'aurais pas dû l'être mais je n'ai pas vu beaucoup de films de Rob. Non je ne suis pas un Twilighter. Je l'ai vu dans De l'Eau pour les Eléphants et je l'ai trouvé génial et il est évident qu'il a cette incroyable tête mais jouer ce mec vraiment tordu dans The Rover, je l'applaudissais tous les matins, en silence dans ma tête.

The Rover dans le magazine Film Ink



Crédit scans HazelDene / Robsessed

      MERCI Ptiteaurel !!!       
pour ces traductions rapides , tu es géniale !!! et bon courage pour la suite .

Kirsty McGregor mentionne Rob dans ce magazine

"Très tôt dans le processus, nous avons appelé son agent pour lui demander s'il pourrait envisager de venir faire une lecture du script pour le rôle ? 'Gardez à l'esprit que nous ne sommes pas un gros studio et David n'a fait qu'un seul film'. Honnêtement , je pensais que la réponse serait non. Je ne pensais pas qu'il ferait la moindre lecture pour quoique ce soit. Mais nous étions dans une position géniale où ne nous de devions pas trouver un acteur pour le financement et où pouvions choisir avec créativité. Nous pouvions avoir le meilleur pour le rôle. De nombreux grands acteurs voulaient ce rôle et ils ont auditionné et il y a aussi eu de nombreux acteurs moins connus qui sont venus et ont faits des auditions excellentes. Nous n'avions rien vu de Rob qui aurait pu ressembler de près à ce que nous pourrions lui demander de faire, donc nous n'allions pas lui offrir le rôle sans la moindre audition. C'est vraiment à son avantage qu'il cherchait un rôle qui n'était pas dans sa zone de confort et il s'est battu vraiment dur pour ça. Il est tellement fantastique dans ce film. Il montre une vulnérabilité que personne n'a encore vu. Il me brise le coeur. Je suis une directrice de casting vraiment très fière sur ce coup là. Mo père dirait que la fierté est un péché mais je m'en fiche"

Quant à David Michôd : "Quand vous un film , vous avez conscience des bénéfices à retirer en choisissant un acteur "commercial". Je me suis retrouvé dans cette situation chanceuse où l'un des acteurs les plus "vendeurs" fut en fait celui qui a fait l'audition que j'ai préférée. Je l'avais rencontré, peut être un an plus tôt, avant de savoir que The Rover serait le film que j'essayerais de réaliser. Je ne savais rien de lui et il a été celui auquel je ne m'attendais pas. Il était dégingandé et maladroit et brouillon et intelligent. Donc quand le moment est venu d'investir dans le film, je savais que je voulais l'avoir"

Nouvelle critique de The Rover par les Inrockuptibles

Robert Pattinson lâché dans un western moderne, ironique et poisseux où l’on distingue l’ombre ironique et absurde de Sergio Leone.

Sur les routes désertes de l’outback australien, transformé en Far East (à peine) futuriste, empire de poussière gouverné par le fric et l’armée, les mafias chinoises et quelques paumés, un type taiseux (Guy Pearce, pour une fois sobre) se fait faucher sa bagnole – qui n’est pas, contrairement à ce qu’on pourrait croire, de marque Rover, ce dernier mot signifiant simplement “vagabond” en anglais.

Bien décidé à récupérer son bien, il se lance à la poursuite des voleurs, et tombe par hasard sur le frère de l’un eux, laissé pour mort par ses comparses, et bien paumé lui aussi. C’est Robert Pattinson qui incarne, avec une extrême précision, ce personnage d’idiot congénital.

Ils sont peu nombreux, les acteurs à pouvoir jouer les demeurés sans ressembler à Ben Stiller dans Tonnerre sous les tropiques (c’est-à-dire une risible bête à oscar) ; Pattinson est de ceux-là, et Leo DiCaprio l’avait été jadis (remember Gilbert Grape).

Second long métrage de David Michôd, The Rover se déroule à nouveau dans un Animal Kingdom (titre de son premier essai), un royaume d’animaux où la vie des humains ne compte pas plus que celle des chiens – peut-être un peu moins. Et si le premier film avait Scorsese pour horizon, l’ombre de Sergio Leone plane sur celui-ci, western moderne pétri d’absurdité et d’ironie.

Michôd a toutefois cette manière bien à lui de filmer la violence, la faisant perler dans l’air poisseux comme la sueur sur le front. C’est lent, tendu, implacable. La manière est certes visible, mais jamais elle ne se gargarise d’elle-même, comme ce pouvait être le cas chez son compatriote Andrew Dominik (L’Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) auquel on pense parfois.

Autrement dit, et en dépit des lacunes de son scénario (l’absurdité n’excuse pas tout), Michôd ne fait pas le malin : son film est féroce mais sensible, attentif à la cruauté du monde mais refusant de s’y draper. La confirmation qu’un nouvel auteur s’active aux antipodes.

source lesinrocks.com via sallyvg

       
  Des interviews comme ça     j'adore !

  articles toujours très intéressants c'est un plaisir de pouvoir les lire   

pour les traductions
J'aime beaucoup la critique des Inrockuptibles qui décrit très bien l'atmosphère du film : "Michôd a toutefois cette manière bien à lui de filmer la violence, la faisant perler dans l’air poisseux comme la sueur sur le front. C’est lent, tendu, implacable."

 pour les traductions, super comme toujours les itw des inrocks, belle analyse, j'aime bien aussil'appréciation du jeu de Rob :

"C’est Robert Pattinson qui incarne, avec une extrême précision, ce personnage d’idiot congénital, ils sont peu nombreux les acteurs à pouvoir jouer les demeurés,  Pattinson est de ceux-là".

Je suis sûre qu'il a adoré joué l'idiot du village  

«J'ai passé le tournage de «The Rover» à manger du sable avec Robert Pattinson»

Guy Pearce recherche furieusement sa voiture volée dans ce road-movie virtuose...

Guy Pearce joue les fous du désert binôme avec Robert Pattinson dans The Rover de David Michôd. Après leur rencontre sur Animal Kingdom (2011), le réalisateur australien lui a offert un rôle d’agité du moteur prêt à tout pour récupérer sa voiture volée dans un univers postapocalyptique. Il a parlé à 20 Minutes de cette expérience unique…

Entretenez-vous un rapport particulier avec les tournages en Australie?

Il ne s’agit pas que du pays où je vis. J’y ai connu des expériences très fortes qui ont beaucoup compté pour moi. Priscilla, folle du désert (Stephan Elliot, 1994) m’a fait connaître internationalement et le western The Proposition (John Hillcoatt, 2005) est l’un de mes plus beaux rôles à ce jour.

Votre rencontre avec David Michôd fait-elle partie de ces expériences?

David possède quelque chose d’exceptionnel pour un réalisateur. Il sait trouver un ton particulier reconnaissable dès les premières images de ses films. C’est difficile à expliquer car cela ne tient parfois qu’à quelques secondes supplémentaires sur un plan qui donne un souffle épique incomparable.

Comment vous êtes vous approprié le personnage de The Rover?

Il m’a fallu d’abord l’apprivoiser. Comprendre qu’il ne restait qu’une coquille vide d’un homme que l’adversité a transformé en bloc insensible. Avec la complicité de David, nous avons rempli ces vides pour que je puisse l’incarner.

C’est ce type d’implications que vous attendez d’un réalisateur?

Je souhaite par-dessous tout qu’il se montre sincère. J’ai vu trop de cinéastes perdus dans leur histoire, qui cherchaient à me faire croire qu’ils contrôlaient la situation alors qu’il semblait évident qu’ils pataugeaient. David offre un vrai travail collaboratif.

Et Robert Pattinson?

J’ai passé le tournage à manger du sable avec lui, ça crée des liens! Plus sérieusement, j’ai été émerveillé par son talent et son sens de l’aventure. Il n’hésite pas à s’enlaidir et à essayer des choses. Il n’est pas qu’une star: il a l’étoffe d’un grand comédien.

source 20minutes.fr
Merci à Noa pour le lien

 

Et une nouvelle interview avec Yahoo Celebrity

Q: How aware of Robert Pattinson were you before the film and how was it working with him?
PEARCE: I was very aware of his fame, and I had only seen him for Water for Elephants, which I really enjoyed, and I really enjoyed him in it. That head is just incredible really isn’t it? That face really. And the sensitivity, it’s a beautiful sensitivity. And when David mentioned that he was interested in him for the role, and I went, ‘Oh wow, okay,’ because I think the vulnerability was something that was really crucial for me as far as I was concerned. And I didn’t want it to be, not that I am a big brute of a guy, but I didn’t want it to be too equal; I wanted it to be obviously top heavy, so that people would feel sorry for him if I really took it out on him. And I wasn’t aware of how good he was going to be, to be honest. Not that I didn’t think he would be, but certainly, on that second day, when I was watching some stuff on the monitor, and he did that scene where he crawled out of the truck and he was sitting against the tree at the beginning and he had just been shot and watching the way he was sort of trying to work out how he was going to deal with this situation, I just found it heart-breaking. So it was a great moment for me, to be honest and it just got better and better as far as I was concerned. So, it was exciting because one, you forget about all the fame business and you concentrate on the work that you are doing, but just to kind of work with somebody who is really delivering is fabulous, it’s always been inspiring.

Q: Are you glad you never quite experienced that level of fame? There were years where you were
pretty well known... But it wasn’t that sort of thing. Are you glad you didn’t have to deal with that in your career?
PEARCE: Yeah, I haven’t had to deal with it. I would certainly enjoy the benefits that come with it, as far as being offered great roles all the time, and all that sort of stuff and I am sure that’s fabulous. But the sh*t you have got to deal with at the same time I reckon is pretty full on. It’s amazing how he deals with it.

Q: He seems very natural and easy-going.
PEARCE: Yeah, he’s funny and he has a good sense of humour, but I think it gets to him totally. But interestingly, and not that he actually says this, but he wants to prove himself as a good actor. All of us do, all of us want to be able to do good work and I think he sees that stuff, all that Twilight stuff, and goes blech, whatever.

source via RPLife

Nouvelle interview de Robert Pattinson dans le magazine "A Nous Paris"



source anouparis.fr via @Fabzefab7 via @sallyvg