[Web] Interwiew avec Now Toronto -Juin 2012

Robert Pattinson wasn’t expecting to star in Cosmopolis. In point of fact, he didn’t think a director like David Cronenberg would even consider him for the project.

“I never really took myself seriously as an actor before,” he says, barely awake the morning after the movie’s gala Toronto premiere. “And [then] you get cast in a movie like this, and it gets to Cannes and it’s not a total disaster, and I haven’t brought down David’s entire career…”

Cronenberg’s eyes crinkle. “We’ll see,” the director says. “That’s still in the future.”

On the verge of burning out after shooting the two-part Twilight finale, Breaking Dawn, Pattinson had been thinking seriously about pulling back from movies.

“I was fully intending on hiding for a couple of years,” Pattinson says. “I only wanted to do small parts. The time is gone – for me, especially – when you could learn on the job. I mean, even the idea of going to a repertory company or something – everybody’s going to be filming it on their phone, and it’s exactly the same thing in movies pretty much. So I wanted to try to do small parts in movies I thought I could learn something from. But then this came up.”

“This” was the role of Eric Packer, a billionaire financial wizard who experiences a professional and personal collapse over one very long car ride across Manhattan in Cronenberg’s adaptation of Don DeLillo’s allegorical novel. The way Cronenberg structured the movie – shooting in sequence, often sealing Pattinson and his co-stars into a limousine and directing them remotely – pushed Pattinson to a kind of creative epiphany.

“It takes away a lot of the problems of self-consciousness,” he says. “I did a movie where a lot of it was underwater” (that’d be Harry Potter And The Goblet Of Fire, which put him on the map as doomed golden boy Cedric Diggory), “and it kind of felt a little bit like that. You feel like you have very little to prove when you’re in such a tiny space. There’s very little of the outside world coming in, so it’s pretty simple.”

Cronenberg so enjoyed putting Pattinson through Packer’s paces that he’s eager to repeat the experience, possibly with another member of his repertory company.

“You meet people that you work with and you feel you’d really like to work with them again,” he says. “I felt that way about Rob, and I felt that way, obviously, about Viggo [Mortensen]. And then I started to think, ‘Wow, Rob and Viggo in the same movie would be terrific,’ because I know they’d get along, but I also think creatively, onscreen, it’d be fantastic. But I don’t have a project, exactly; we have some possibilities. So we’re talking about it. It’s possible it’ll never happen, because it’s just so hard to get things made, really – especially anything interesting. That’s sort of where I am, making movies that are hard to get made.”

In all seriousness, though, the two do expect to collaborate on another picture.

“We feel that fate will bring us together again,” says Cronenberg.

“I’m setting up a PayPal account,” Pattinson laughs.

“Yes, that’s right,” Cronenberg says. “We’re crowdsourcing. Please, if you’ve got any money on you right now, just put it on the table.”

source NowToronto via Strictly robsten via RPlife

Robert Pattinson ne s'attendait pas à tenir le rôle principal dans Cosmopolis. En fait, il ne pensait pas qu'un réalisateur tel que David Cronenberg penserait à lui pour le projet.

« Je ne me suis jamais sérieusement considéré comme un acteur avant, » dit-il, à peine réveillé le matin suivant la première du film à Toronto. « Et [ensuite] vous êtes engagé dans un film comme celui, et il va à Cannes et ce n'est pas un total désastre, et je n'ai pas ruiné la carrière de David... »

Cronenberg plisse les yeux. « on verra », dit le réalisateur. « C'est encore de l'autre du futur. »

Sur le point d'être complètement épuisé après avoir tourné la fin en deux parties de Twilight, Breaking Dawn, Pattinson a sérieusement songé à se retirer de l'industrie du film.

« J'avais l'intention de me cacher pendant quelques années, » déclare Pattinson. « Je voulais juste faire des petits rôles. C'est fini le temps – pour moi, particulièrement – où on pouvait apprendre sur le tas. Même l'idée d'aller dans une troupe de théâtre – tout le monde va filmer ça sur son téléphone, et c'est exactement la même chose avec les films, à peu de chose près. Alors je voulais essayer de faire des petits rôles dans des films où je pourrais apprendre quelque chose. Mais ensuite, ce truc est arrivé. »

« Ce truc », c'est le rôle d'Eric Packer, un magicien de la finance milliardaire qui vit une débâcle professionnelle et personnelle lors d'une longue traversée en voiture de Manhattan dans l'adaptation par Cronenberg du roman allégorique de Don DeLillo. La façon dont Cronenberg a structuré le film – en tournant par séquence, enfermant souvent Pattinson et ses partenaires dans une limousine et les dirigeants par commande – a poussé Pattinson dans une sorte d'épiphanie créative.

« ça vous enlève un bon nombre de problèmes de conscience, » dit-il. « J'ai fait un film qui se passé essentiellement sous l'eau » (ce doit être Harry Potter et la Coupe de feu, qui l'a fait connaître en tant que Cedric Diggory, jeune premier condamné), « et ça ressemblait un peu à ça. Vous avez l'impression que vous avez peu à prouver quand vous êtes dans un si petit espace. Il n'y a pas grand chose du monde extérieur qui vous atteint, alors c'est assez simple. »

Cronenberg a tellement aimé mettre Pattinson dans la peau d'Eric Packer qu'il est impatient de réitérer l'expérience, probablement avec un autre membre de sa troupe fétiche.

« On rencontre des personnes avec lesquelles on travaille et on sent qu'on a vraiment envie de travailler avec elles de nouveau », dit-il. « J'ai ressenti ça avec Rob, et je l'ai évidemment ressenti aussi Viggo [Mortensen]. Et puis, j'ai commencé à me dire, 'Wow, Rob et Viggo dans le même film serait terrible,' parce que je sais qu'ils s'entendrait bien, mais je pense aussi que créativement parlant, à l'écran, ça serait fantastique. Mais je n'ai pas de projet exact ; nous avons quelques pistes. Alors on en discute. Il est possible que ça n'arrive jamais, parce que c'est juste tellement difficile de mettre les choses en place, vraiment – surtout quelque chose d'intéressant. C'est plus ou moins où je me situe, faire des films qui sont difficile à faire. »

En toute sincérité, cependant, ces deux-là ont vraiment l'intention de collaborer sur un autre projet.

« Nous sentons que le destin va nous réunir à nouveau, » dit Cronenberg.

« Je suis en train d'ouvrir un compte PayPal, » rit Pattinson.

« Oui, c'est bien, » dit Cronenberg. « on fait un appel d'offres. S'il vous plait, si vous avez de l'argent sur vous actuellement, mettez le sur la table. »

source NowToronto via Strictly robsten via RPlife

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