[Web] Interview avec Toronto.com

CANNES, FRANCE—Robert Pattinson swears he can tell how people are enjoying his movies by how many coughs he hears from the audience.

He employed this unique gauge at the May 25 Cannes Film Festival world premiere of Cosmopolis, his new movie directed by David Cronenberg.

“I watched it at the screening last night, but I wasn’t even watching,” Pattinson, 26, tells a roundtable of journalists.

“I was just listening for every cough: Please don’t cough! Please don’t cough!”

He seems awfully nervous for one so successful. He’s the lead star of the Twilight franchise, playing moody vampire Edward Cullen, a role that has made him famous and rich. Pattinson also had a small role in another big film, Harry Potter and the Goblet of Fire.

He’s neither new at this game nor naïve. Could he really suffer from self-doubt?

“Oh, completely,” he says, sucking on a lollipop for sustenance.

“I want that the whole time. Even for this screening. I was pissed off about everything, completely worried, incredibly stressful thing. But my manager was like, ‘You’re not happy at all?’ No, no, people are all coughing! They’re coughing because they’re bored!

“It’s f---ing crazy. Coughing! It’s all I can think about. But I like that. You’ve got to burn. As soon as you start thinking you’re good, you’re s--t. So yeah, it’s an annoying way to live, but yeah.”

He’s equally candid about his doubts whether to accept the lead role of Eric Packer, the 28-year-old billionaire in Cosmopolis who goes off the reservation for a day-long Manhattan odyssey in a white stretch limo.

“It seems complicated on the page (Don DeLillo’s book and Cronenberg’s screenplay), and I thought making the decision whether to do it or not seemed like the only difficult part of it.

“Could I actually do it? I didn’t know. David offered it to me and I didn’t know. I know it’s really good, and it’s Cronenberg, so it’s really cool. But on the other side, you’re in every scene, so if you f--- it up, you f--- up the whole movie.”

So here Pattinson is at the Cannes Film Festival, holding court with ink-stained wretches, and actually seeming to enjoy himself while doing so. Maybe it’s because no one is coughing.

It helps that his Twilight co-star Kristen Stewart, his vampire love on-screen and real one off-screen, was also in Cannes, presenting her own new film, On the Road. The two walked the red carpet together.

Pattinson hasn’t always been this wound up. He got that way after Twilight launched millions of teen sighs — and shivers.

“Yeah, because no one cared before (Twilight). It’s easier now to sell things to people, but afterwards, it’s weird. If everyone thinks something is good, you’re the one who thinks it’s s--t. If everyone is saying it’s bad, you’re like, ‘That’s the only time you think it’s good. You’re the only one that thinks it.’”

These feelings were intensified for him at Cannes, because Cosmopolis was competing for the Palme d’Or, the fest’s top prize (it didn’t win).

“Normally you wait for reviews or whatever, but when you’re presenting it to a (potentially) hostile audience, it’s crazy. Not knowing the whole time whether or not people will boo . . . and you have to sit there. I was talking to David before the screening, asking him, ‘Instead of an ovation, could they do a 20-minute booing thing?’”

Cronenberg calmed him down. But the director obviously picked the right man to play Eric Packer, who doesn’t seem to know how to relax. He’s constantly in full fidget, even while sitting stock still in his limo.

Pattinson realizes this, and it’s why he liked the role.

“There’s a constant energy there. You want chaos to happen. He doesn’t know the answers. It’s like a really young adolescent thing: There has to be something else! The longer you hold on to that, it gets crazier and crazier. Sometimes craziness is a good thing.”

Except when people are coughing.

source via RPLife

Trad en cours

CANNES, FRANCE—Robert Pattinson jure qu'il peut dire si les gens apprécient ses films par le nombre de toussotements qu'il entend dans le public.

Il a employé ce don unique le 25 mai au festival de Cannes pour l'avant première mondiale de Cosmopolis, son nouveau film réalisé par David Cronenberg.

“Je l'ai regardé à la projection hier soir mais sans vraiment le regarder,” dit Pattinson, 26 ans , lors d'une table ronde avec des journalistes.

“J'écoutais tout simplement tous les toussotements : S'il vous plaît, ne toussez pas !S'il vous plaît, ne toussez pas !”

Il semble étrangement nerveux pour quelqu'un qui a autant de succès. Il est la star principale de la saga Twilight, où il incarne le mélancolique vampire Edward Cullen, un rôle qui l'a rendu riche et célèbre. Pattinson avait eu un autre petit rôle dans un gros film, Harry Potter et la Coupe de feu.

Il n'est pas nouveau à ce jeu et n'est pas naif. Pourrait il douter de lui même?

“Oh, complètement,” dit il en suçant une sucette.

“Je veux ça tout le temps. Même pour cette projection, tout m'énervait, j'était vraiment très inquiet et j'étais incroyablement stressé. Mais mon manager me disait, ‘Tu n'es pas du tout heureux?’ Non, non , tous les gens toussent! Ils le font car ils s'ennuient!

“Mais putain, c'est fou! Tousser! Je ne pouvais penser qu'à ça. Mais j'aime ça. Vous devez vous brûler les ailes. Dès que vous commencez à vous dire que vous êtes bon, vous êtes de la merde. Donc, oui c'est une façon ennuyante de vivre les choses mais c'est comme ça.”

Il s'est aussi ouvert sur ses doutes quant à savoir s'il devait ou non accepter le rôle d'Eric Packer, le milliardaire de 28 ans de Cosmopolis où il sort de sa réserve pour passer toute la journée à Manhattan pour une odysée à bord de sa limousine blanche.

“Ca semble si compliqué sur la page (le livre de Don DeLillo et le script de Cronenberg), et il n'y a eu que la décision de le faire ou pas qui a été difficile à prendre.

“Est ce que je pouvais vraiment le faire? Je ne savais pas. David me l'a offert et je ne savais pas. Je sais que c'est très bon et que c'est Cronenberg, donc c'est vraiment cool. Mais d'un autre côté, tu es dans chaque scène et si tu merdes, tu fous en l'air tout le film.”

Et voilà Pattinson à Cannes, faisant la cour à des grattes papiers miséreux et il semble en fait s'amuser en le faisant. Peut être parce que personne ne tousse.

Ce fut une aide que sa collègue de Twilight Kristen Stewart, son amour à l'écran comme à la ville, soit aussi à Cannes, pour présenter son propre film, On the Road. Le deux ont foulé le tapis rouge ensemble.

Pattinson n'a pas toutjours été comme ça. Il est devenu comme ça après le sortie de Twilight et la horde de soupirs venant des adolescentes – et des tremblements.

“Oui car tout le monde s'en fichait avant (Twilight). C'est plus facile à présent de vendre les choses mais après , c'est bizarre. Si tout le monde pense qu'un truc est bon , vous êtes celui qui pense que c'est de la merde. Si tout le monde s'accorde à dire que c'est mauvais, vous dites , ‘C'est la seule fois où vous pensez que c'est bon. Vous êtes le seul à penser cela.’”

Ses sentiments se sont intensifiés pour lui à Cannes, car Cosmopolis était en compétition pour la Palme d’Or, le plus grand prix du festival (Il n'a pas gagné).

“Normalement vous attendez les critiques, ou des trucs comme ça mais quand vous présentez le film à un public (potentiellement) hostile, c'est fou. Pendant tout ce temps là, vous ne savez pas si les gens vont huer ou pas . . . et vous devez être assis. Je parlais avec David avant la projection, je lui demandais, ‘Au lieu d'une ovation, peuvent ils huer pendant 20 minutes?’”

Cronenberg l'a calmé. Mais le réalisateur a , à l'évidence, choisi le bon acteur pour incarner Eric Packer, qui ne semble pas savoir comment se détendre. Il est toujours très figé, même quant il est immobile dans sa limousine.

Pattinson s'est rendu compte de cela et c'est pour ça qu'il a aimé le rôle.

“Il y a une énergie constante. Vous voulez avoir le chaos. Il ne connaît pas les réponses. C'est un peu comme un adolescent très jeune. Il doit y avoir autre chose! Plus vous vous accrochez à ça ; plus ça devient fou. Parfois la folie est une bonne chose.”

Sauf quand les gens toussent

source via RPLife