encore une dinde décérébrée qui y va du couplet "saga pour ado gnagnagna" et nous ressasse encore et toujours les mêmes clichés. ça les gênerait de faire un peu d'investigation (c'est leur job que je sache en tant que journaliste) ce qui leur permettrait de se rendre compte que non "twilight" ça n'est pas que pour les ados.
franchement elle me gonfle "steumorue"
et en plus elle compare rob à orlando bloom steuconnasse
BUZZ - Phénomène : la TwilightmaniaHistoire de vampires prétexte à parler des premiers émois adolescents, Twilight remporte un succès sans précédent.
Par Julie Malaure
La saga Fascination de Stephenie Meyer bat des records. 42 millions d'exemplaires vendus dans le monde, dont 2,6 millions en France. Fascination , (Twilight aux USA), c'est 2.463 pages en quatre volumes, un buzz sans précédent sur le Web, et un premier film à 380 millions de dollars de recette.
La saga. Qu'est-ce qui fait fantasmer les jeunes filles, parcourt le vingtième siècle d'un frisson électrique propre à faire dresser le poil de frousse ou d'excitation d'un lectorat toujours plus nombreux ? Le vampire, bien sûr. Et c'est l'ingrédient principal du beau succès mondial de la saga en quatre volumes de Stephenie Meyer : Fascination , Tentation , Hésitation et Révélation , vendus à 42 millions d'exemplaires dans le monde.
De Bram Stocker à Polanski, en passant par Murnau et Coppola, le vampire est devenu un mythe. Mais là où Stephenie Meyer fait mouche, c'est que ses héros ont l'âge de ses lecteurs. Une histoire d'adolescents qui s'amorce aux États-Unis, lorsqu'une jeune fille déménage pour s'installer dans une nouvelle ville. Nouvelle vie donc. Déracinement, solitude, incompréhension et combien d'autres métaphores de l'état intérieur de l'ado. Seulement voilà, Isabella Swan, la mortelle, dite Bella (en clin d'oeil, espère-t-on, à Bela Lugosi, le mythique interprète des rôles de Dracula), rencontre le vampire, l'immortel, Edward Cullen. Ils sont beaux, ils sont jeunes, leur amour est impossible. CQFD (Voir Roméo et Juliette , Tristan et Iseult , etc.). Un nouveau remake de l'amour contrarié, mais du genre Éros et Thanatos en camp de vacances aux States, façon Georges Bataille pour midinette. Adam et Eve, c'est Edward et Bella. La couverture du premier tome, une pomme bien rouge dans les mains pâles d'une jeune fille, ne laisse pas l'ombre d'un doute sur le sujet. Ici, la transgression, c'est la consommation, celle du sang et celle du sexe. Consommera ? Consommera pas ? Voilà l'intrigue qui tient en haleine tant de lecteurs depuis 2005, à raison d'un volume par an. Le jour de sa sortie fin 2008, le quatrième tome s'est vendu à 1,3 million d'exemplaires aux États-Unis. Ahurissant.
Le Web. Véritable phénomène de la génération du virtuel, le succès de la saga déborde le cadre de la littérature pour se répandre sur Internet. Avec 400 sites de fans aux USA, des centaines de blogs, 5.000 membres du groupe sur Facebook et 130 millions de pages sur Google, difficile de passer à côté.
Le film. Un "éloge de l'abstinence" concluait Le Point en janvier ( Le Point n° 1895), lors de la sortie du film Twilight réalisé par Catherine Hardwicke à partir du premier volume de la saga de Stephenie Meyer. L'incarnation de fantasmes inavouables reste en effet une relation platonique, pourtant blindée de sous-entendus. On nous traîne en "langueur" au fil d'une relation qui ne se conclut pas... Et pourtant, comment expliquer le succès du film, fort de 2,7 millions d'entrées en France ? Ne serait-ce pas justement cet infime écart entre la possibilité et le passage à l'acte (ou non) qui séduit tant les ados ? Si le propre du fantasme est de rester inassouvi, le casting, quant à lui, n'accepte aucun flottement. La blanche Kristen Stewart de Into the Wild incarne Bella, et Edward le vampire est joué par Robert Pattinson, chez qui on flaire le mâle potentiel d'être le futur Orlando Bloom, c'est-à-dire "l'homme le plus beau du monde". Le premier volet de Twilight a fait quelque 380 millions de dollars de recette. Les producteurs s'attendraient à moins pour la sortie de la suite, Full Moon , en novembre 2009.
http://www.lepoint.fr/actualites-litterature/2009-04-16/buzz-phenomene-la-twilightmania/1038/0/335332