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Interview avec Movie Pilot - Press Junket Berlin



A 0.33 – 0.51

David commence par résumer le synopsis du film; un jeune milliardaire qui va traverser New Yord dans sa limousine d'est en ouest afin de se faire couper les cheveux.

A 0.52 – 1.27

Rob: Ca parle d'un mec qui est un trader financier , spécialisé dans les devises , à New York qui a connu tellement le succès qu'il en est à un point où il pense qu'il n'appartient plus à cette réalité. Il pense qu'il existe une autre réalité, qu'il cherche désespérément. Il se réveille le matin où le film débute et il pense qu'il peut la retrouver ce jour là . Il a le sentiment qu'il va trouver cette réalité ce jour là et il débute sa tentative pour la trouver.

A 1.34 – 2.27

Le journaliste veut savoir pourquoi il a choisi Rob. L'acteur qui joue dans le film est de toutes les scènes et il lui fallait donc un acteur avec un grand charisme et un grand charme et il devait être un acteur merveilleux car il parle beaucoup et a de longs dialogues. Il lui fallait aussi un acteur qu'on ait envie de regarder. On ne devait pas s'ennuyer en le regardant ou en l'écoutant. Quand il a pensé à des acteurs qui avaient le bon âge et qui pouvaient faire l'accent américain ( le personnage est New Yorkais et il fallait donc qu'un acteur puisse être crédible) et Rob pouvait faire tout ça. Il le trouve fantastique dans le film.

A 2.40 – 3.19

Journ: Rob, avec Twilight, vous êtes devenu un sex symbol, une star de cinéma et je suppose que votre vie a changé. Comment votre perspective de vie a changé mais aussi vos buts personnels?

Rob: Ca n'a pas changé. J'ai toujours su ce que je voulait... en quelque sorte. Je n'ai cessé de me battre pour ça. Je n'ai jamais vu Twilight venir et vous devez un peu surfer .... vous devez un peu surfer sur la vague mais ça n'a pas vraiment changé mes objectifs tant que ça. Je ne voulais que faire de bons films. Ce n'est que mon seul but. Vous tentez juste de comprendre comment faire.

A 3.20 – 4.05

Le journaliste évoque le fait que David est à la fois un réalisateur et un scénariste et il lui demande ce qu'il préfère. Pour David, ce sont les mêmes métiers car une fois sur le plateau, peu importe qui a écrit le script. Il essaie juste de faire marcher le script avec l'équipe , les acteurs et on veut juste que ça marche. Il n'a pas de préférences.

A 4.20 – 4.56

Journ: Comment vous êtes vous préparé pour ce rôle?

Rob: Avant de démarrer le tournage, j'étais assez ... c'était vraiment très difficile car le script est vraiment très obscur et il est assez complexe. Et aussi le fait que ce n'est pas un anglais de base même pour une personne parlant anglais. Il y a un truc. J'aime le lyrisme du script quand je l'ai lu pour la 1ère fois. Mais en terme de compréhension, je ne le comprenais pas vraiment avant de démarrer le tournage et j'ai eu le rythme et le ressenti. Je l'ai plus compris.

A 4.57 – 6.30

David dit qu'il n'avait pas d'exigences particulières. Il ne suit pas une liste où il doit y avoir de l'horreur, du sexe, les problèmes etc... Quand il a lu Cosmopolis , ça a été une surprise. Il est assez ouvert sur des tas de choses. Il pourrait faire 1000 films qu'ils seraient tous différents les une s des autres. Il parle ensuite de ce qui l'a attiré dans le film! Les dialogues qui sont très révélateurs du personnage. Ca parle du côté abstrait de l'argent. Il a commencé à travailler sur le film il y a 3 ans et la crise financière n'existait pas encore. De manière surprenante le films est contemporain mais ce n'est pas pour cela qu'il a fait le film. C'est pour cela que c'est intéressant de voir le film car il n'a pas l'impression d'avoir fait un documentaire.

source via RPLife

Autre vidéo avec Movie Pilot



A 0.40 - 2.45

Rob: Ca parle d'un mec qui est un trader financier , spécialisé dans les devises , à New York qui a connu tellement le succès qu'il en est à un point où il pense qu'il n'appartient plus à cette réalité. Il pense qu'il existe une autre réalité, qu'il cherche désespéremment. Il se réveille le matin où le film débute et il pense qu'il peut la retrouver ce jour là . Il a le sentiment qu'il va trouver cette réalité ce jour là et il débute sa tentative pour la trouver.

Journ: Quelle scène avez vous le plus apprécié dans ce film?

Rob: J'adore la scène avec Paul Giammati. Je n'ai jamais fait une telle scène. Elle faisait 22 pages de long. C'était comme jouer une mini pièce et non un film. C'était vraiment très marrant.

Journ: Rob, avec Twilight, vous êtes devenu un sex symbol, une star de cinéma et je suppose que votre vie a changé. Comment votre perspective de vie a changé mais aussi vos buts personnels?

Rob: Ca n'a pas changé. J'ai toujours su ce que je voulait... en quelque sorte. Je n'ai cessé de me battre pour ça. Je n'ai jamais vu Twilight venir et vous devez un peu surfer .... vous devez un peu surfer sur la vague mais ça n'a pas vraiment changé mes objectifs tant que ça. Je ne voulais que faire de bons films. Ce n'est que mon seul but. Vous tentez juste de comprendre comment faire.

Journ: Avez vous d'autres films qui vont sortir?

Rob: Il y a le dernier Twilight qui va sortir en Novembre et ensuite je vais commencer à tourner ce film nommé .. il n'a pas encore de titre mais le livre s'intitule Mission Blacklist et ça parle de cet interrogateur américain qui a trouvé Saddam Hussein en Irak et il y a ... C'est une histoire vraiment très fascinante et je pense qu'on va débuter le tournage dans quelques mois.

source moviepiloten via ronstenation

ptiteaurel a écrit:

Nouvelle interview Press Junket Berlin



Traduction à venir ultérieurement

Source wdr.de via RPLife

A 1.52 - 2.09:

Rob: Eric Packer dispose d'un pouvoir totalement excessif. Quand il réfléchit au sens de sa vie, il lui vient à l'esprit:" Quand je mourrai je serai Dieu".

A 3.19 - 3.42:

David : J'ai vu quelques uns de ses films et pas seulement Twilight. Je pense que c'est le premier des acteurs qui peut faire plus que ça et il n'a pas eu peur d'interpréter le personnage pourtant presque antipathique d'Eric Packer. Il s'agit pour la plupart des stars les plus connues d'être aimées du public. Ils craignent ces rôles titanesques.

A 4.18 - 4.36:

Rob: Le film est une satire et non une déclaration politique ou un exemple pour l'époque.Pour moi c'est un film burlesque, une comédie.On ne sait pas si l'on doit rire".

A 4.50 - 5.13

David: Le caractère étonnant, prophétique et lucide du roman de Don Delillo était le fondement de notre film.Il a pressenti la crise économique mondiale. Dans le script de Cosmopolis, nous avons vécu les choses qu'il avait déjà décrites. La scène avec les manifestations anticapitalistes, nous l'avons vécu telle quelle à la télévision, des images réelles du mouvement Occuppy Wall Street.

A 5.36 - 6.12

David: Dans l'une des scènes ils ont secoué une limousine et l'ont retourné banalement mais comment pouvions-nous ignorer cela de l'intérieur. Je m'imaginai comment les gens en colère protestaient dans les rues de New York et comment les banquiers dans leur limousine ou au bureau éteignaient tout simplement la TV.Pour vous cela ne signifie rien. Nous ne voulions pas une simple critique du capitalisme. Si notre film signifie une critique du capitalisme, alors avec un fond philosophique et du bon sens qui distingue l'auteur Don Delillo."

Source wdr.de via RPLife

Un grand à Rudy

et Rudy

Interview avec FilmStarts - Press Junket Berlin



A 0.26 – 0.58

Eric fait au cours du film des choses folles . Pensez vous qu'il est toujours fou ou qu'il est toujours normal ?

Rob: Je ne sais pas. Tout est relatif car il a tout le monde ... je pense que l'idée c'est que le monde entier est fou. Il n'y a donc aucun moyen, aucune façon d'être normal. Je pense que c'est une des idées du film c'est qu'on est loin de la réalité. Les gens les plus normaux sont sans doute les plus fous.

A 0.59

Pour David, c'est une question intéressante. On passe peut être d'une folie à une autre. Le mouvement du film se dirige vers une espèce de libération. On a un personnage qui semble être en contrôle de son environnement, il force les gens à venir dans sa limousine, ce petit monde qu'il a créé. Il les manipule mais au fil du temps, il se rend compte qu'il est dans une prison. Il veut donc une liberté, aussi désespérée soit elle. On a donc un mouvement de la folie mais un peu d'esprit sain.

A 1.46 – 2.29

Avez vous été surpris après avoir lu le roman? Les thèmes du roman sont très pertinents presque 10 ans après la publication par Don De Lillo.

Rob: C'est bizarre. J'ai commencé à penser à quel point l'histoire était contemporaine quand nous avons débuté la promotion du film car j'ai toujours vu comme un film vraiment obscure sur ce personnage. Je pensais que c'était une étude de personnage. Je n'ai jamais pensé à lui en lien avec la finance. Je me disais que c'était juste le monde dans lequel il vivait. Il n'est ... Je ne jouais pas vraiment un banquier. Donc oui.. c'est bizarre ces parallèles mais nous ne le faisions pas exprès.

A 2.30

David parle d'une surprise car il a commencé à travailler dessus il y a 3 ans , bien avant de faire A Dangerous Method. Pour lui, c'est comme si le monde en arrivait au moment où Don DeLillo avait écrit son livre . Ils tournaient donc des scènes de manifestations anti capitalistes et le soir, ils voyaient à la TV, le mouvement Occupy Wall Street. C'était flippant car on avait l'impression que DeLillo avait fait une prophétie.

A 3.10 – 5.39

Vous êtes vous basés sur de vrais milliardaires bizarres pour avoir un modèle?

Rob : Mon idée pour.. je cherchais plus des personnes sociopathes. J'ai découvert le dernier jour du tournage qu'il y avait ces vidéos sur Youtube de Geoffrey Dahmer, le serial killer. Il était interviewé avec son père. J'ai beaucoup regardé ces vidéos. J'ai découvert que Paul Giamatti utilisait aussi ces vidéos pour ses idées. J'ai trouvé ça vraiment étrange. Nous regardions les mêmes choses sans s'en rendre compte.

Le film est très associatif et comprend de nombreux sauts thématiques. Etait-ce difficile de conserver le noyau de caractère pour ne pas perdre le focus?

Rob: Pour moi, je ne suivais qu'une direction. Il est tellement égocentrique. Il force tout le monde non seulement à entrer dans sa façon de penser cette journée . Même ses actions.... Il doit aller se faire couper les cheveux et tout le monde doit affecter sa journée et venir le voir. Mais pas seulement ça car ils doivent parler son langage. C'est comme s'il avait inventé cette version de la langue anglaise. Ce n'est absolument pas un anglais standard. C'est pour ça que tout le monde autour de lui est un peu effrayé car il est tellement déterminé à être Dieu. Il ne pense qu'à ça tout le temps. J'étais assez focalisé sur ce point.

Depuis le succès de Twilight, pouvez vous obtenir facilement le financement d'un autre film? Est ce que ça n'implique pas une pression supplémentaire?

Rob: Ceux sont les films de David. Je n'ai ressenti aucune pression en le faisant. Mais en même temps, je pense que c'est une sorte de récompense.... le fait que... je l'ai vraiment ressenti avec ce film. Vous lisez le script et aucun film comme celui là n'est réalisé. Quand vous regardez le cinéma, vous voyez que rien ne sort mis à part les films de super héros. Rien d'autre. Vous vous dites donc "Pourquoi personne d'autre ne tente le coup pour le faire? Pourquoi n'y a t-il pas une nouvelle vague américaine?". Tous les autres pays ont connu une nouvelle vague. Tous les autres ont vécu une renaissance dans la réalisation. Mais les acteurs américains et les acteurs anglais sont assez effrayés de faire des films autres que des sagas. C'est fou. Je ne sais pas. Peut être parce que j'ai déjà fait une saga.

source filmstarts.de via robstenation via RPlife
Vidéo Youtube PattyX3only

et Rudy

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L'interview de Rob avec Movie Piloten en vostfr (2 pour le prix d'1)

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